La Terre du Milieu : L'Ombre de la guerre Talion est de retour et il veut se défouler, se dégourdir les jambes et se faire plaisir ! Et tout ça, il va y arriver !
Il y a des moments fastes pour les testeurs. Pour Riggs, la pluie de FPS et de jeux de foot ou de courses, ça arrive. Pour moi, c’est la pluie des TPS, JDR et autres joyeusetés. Un mois avant l’assassin d’Egypte, Talion fait son comeback dans le monde des jeux de rôle et d’action avec l’ombre de la guerre. La comparaison entre les deux franchises est aisée car Talion emprunte certaines mécaniques à la franchise d’Ubisoft mais en même temps, il chope quelques astuces chez notre vieil ami Batman. De quoi satisfaire la soif de sang et d’action tout en parcourant le monde vertigineux de Tolkien ?
On reprend l’aventure où on l’a laissé : Talion est toujours en mode fusion avec l’ancien roi elfe et après avoir pété la gueule au méchant du premier opus, il fabrique un nouvel anneau. Pas d’inquiétude pour les retardataires, le jeu résume tout ça dans une belle cinématique. Mais tout part en couilles quand Shelob (qui peut prendre une apparence de femme fatale) débarque et vous oblige à rendre l’anneau pour sauver son pote elfe qui avait défusionné après la fabrication de l’anneau. Bref, vous filez la breloque et l’elfe refusionne. Vous suivez ? Ok, je continue, vous revoilà à peu près au point de départ car pour stopper Sauron, il vous faudra des pouvoirs et une nouveauté : une armée.
C’est bien le point d’orgue de cet épisode. Car si l’histoire est sympa (en faisant fie de savoir s’il est s’intègre ou pas dans le monde originel de Tolkien ou si c’est un monde alternatif ou si on s’en fout), nous retiendrons que Talion a un but simple : faire chier Sauron et protéger ses potes humains. Son statut de mort-vivant va lui servir pour construire son armée qui sera constituée d’orcs et de gobelins. Bah ouais, les humains sont assez dans la mouise pour ne pas trop les déranger. Du coup, en plus du système de Némésis que l’on connaît, on a le système d’armée. Pour rappel, le Némésis est le fait d’avoir un impact sur l’organisation des armées ennemis via la mort, l’humiliation ou la promotion des chefs ennemis. Un ennemi mort, c’est le début du chaos pour combler le vide. Un ennemi humilier et ça créé des tensions. Un ennemi est promu quand il vous pète la gueule (et il prend un peu plus de puissance le bougre).
Le système s’applique également à votre armée que vous constituerez. Un peu de recrutement via prime, menace ou autres puis vous développerez vos gus via des arènes, des missions et un peu de soutien ou de réprimandes. Vos gars sont certes une option divertissante mais ils peuvent vous faciliter la vie en occupant les ennemis, en vous permettant un ménage préalable ou en assassinant discrètement un chef que vous espionniez discrètement. Mine de rien, le développement du Némésis à votre armée, c’est le charme de ce jeu. On décrouvre régulièrement des nouveaux chefs de guerre prêt à en découdre ou à vous rejoindre. Certains à dos d’animaux divers, d’autres qui parlent en vers (si si ! ) ou encore d’autres à la carrure bien pratique pour dégommer des légions entières et stopper quelques flèches.
En effet, l’action est toujours présente. Que vous choisissiez la discrétion ou le combat, c’est spectaculaire. Rien de novateur en soi si vous connaissez l’épisode précédent ou la série des Batman Arkham mais très grisant. On virevolte, on assassine et on se fait plaisir !
Dommage que la réalisation globale du titre soi à la traîne. Le titre ne brille pas par ses graphismes ou sa modélisation. Cela terni l’expérience et ne rend pas hommage au jeu.
Cela dit, on prend plaisir à jouer, à découvrir les chefs de clans et à recruter. Le mode histoire est un bon prétexte avant d’aller profiter du « endgame » et de son mode « infini » où vous continuez le combat tout en allant finir quelques quêtes laissées en suspens ou allant chercher tous les secrets du jeu. Si vous passez outre l’aspect graphique, vous avez de quoi vous amusez et vous faire plaisir.