Nova Strike Vivre, shoot'em up, mort, recommencer...
Nacon est aux commandes de Nova Strike et comme dirait Riggs lors de ses fameux pitchs aussi bon que des brioches : "Du shoot'em up à l'ancienne, qui aurait pu sortir sur Mega Drive ou PS1 !". On peut dire qu'il sait vendre du rêve. Il vendrait du sable à Nounours ou des poils à Jingoro (ou l'inverse...).
L'univers est en danger alors il faut tout dégommer. Nova Strike n'a pas de scénario à proprement parler, on prend son vaisseau et on va tirer sur tout ce qui bouge. Simple, efficace... Les niveaux sont procéduraux globalement (je dis ça car on reste dans un certain biome par niveau) et la mort est une "chance" d'aller dépenser les sous gagnés en amélioration temporaire (le temps d'un run) ou pour la vie. Classique mais plutôt efficace surtout que la surprise des niveaux nous lance dans des choix réguliers entre bonus immédiat ou plan à long terme.
Il y a donc un côté plutôt prenant avec Nova Strike mais il faut être conscient de deux trucs : la technique et la jouabilité. Pour le premier truc, c'est du pixel qui tâche comme de la villageoise pendant un BBQ de Shinzay. N'attendez pas de détails qui tuent ou autre. C'est lisible mais pas ouf. La musique est sympa... Sauf que comme nous allons passer beaucoup de temps dans certains niveaux, nous aurons surtout une musique en boucle pour nous rendre maboule.
Côté gameplay, Nova Strike a une sorte d'inertie, de lourdeur qui n'est pas un handicap en soi mais qui fait que ça manque un peu de peps. Un peu comme regarder une course de tondeuse. On a du suspense mais on se fait un peu chier par moment. C'est peut-être pour ça que par endroit, le jeu craque son slip et nous balance 10 vaisseaux énervés avant de sombrer à nouveau dans la routine. Un peu comme Riggs qui se réveille entre deux moments de sieste après 4 nuits blanches à tester des jeux.
Nova Strike est un jeu sympathique dans l'absolu mais ne comptez pas sur un jeu qui va vous faire une démonstration de shoot'em up.
