Outcast - A New Beginning THQ Nordiq, c'est un peu la famille, pour moi, c'était la WWE (quand c'était fun) et maintenant AEW, c'était Saint Row, Darksiders et les premiers UFC ! Bref, presque une Madeleine de Proust comme dirait certains à la rédaction. Et je vous épargne mon côté fanboy sur Biomutant. Alors, quand une franchise comme Outcast re-revient, je suis content ! Oui, le précédent épisode, c'était certes un petit 42 jeu pour un jeu taillé à la serpe et mal gaulé (souvenirs souvenirs) malgré les bonnes intentions de BigBen Interactive. Mais j'aime l'esprit du jeu et THQ alors je me lance dans "la suite" d'Outcast !
Enfin la suite tant attendue et on commencera donc par assister au retour de la revanche de la résurrection de Cutter, le héros du premier jeu. Il revient donc et il a oublié la plupart des choses le concernant. L'occasion de le découvrir avec lui tout en devant LE sauveur des Talans, la race locale, qui a maille à partir avec de méchants envahisseurs. Un scénario très Avatar comme on le découvrira mais où Cutter a plus de second degré qu'un "Captain Obvious" Sully !
Huit heures pour les plus rapides, le double pour ceux qui veulent explorer, seront nécessaires pour aider Cutter à accomplir son destin. Si vous me dites que c'est court, je vais vous répondre que j'ai trouvé ça long. En effet, pour avancer dans l'histoire, Cutter doit faire l'homme à tout faire de chaque village. Pousser des cailloux, faire chier des moustiques, on a des quêtes assez pauvres en intérêt qui contrastent avec les avancées dans l'histoire et les enjeux qu'on nous envoie. Même l'attaque d'un avant poste sera la version Outcast d'un objectif déjà bien rincé dans d'autres franchises.
Car que ce soit les villages, les avants postes ou certains coins de nature, on ne peut pas dire que cela soit criant de vie, de détails ou de richesse architecturale. Certes, le palais ou la ville librairie tirent leur épingle du jeu mais le reste demeure assez lambda. Ce qui est dommage car certains paysages donnent envie d'aller explorer et ont leur petit effet sur le joueur que je suis.
Idem pour le gameplay où l'action va bon train avec la formule TPS du jeu qui mêle flingues et bouclier. Mais les animations pas toujours dingues, la gestion des sauts qui semble avoir 15 ans et le corps à corps assez imprécis et frustrant ne vont pas toujours nous aider.
Ce qui est dommage car dans le fond, on a un univers sympa, une planète avec des paysages qui donnent envie et un héros qui a toujours un bon mot. Comme c'est un "new beginning", je me dis qu'on a de bonnes bases pour une suite, qui, je l'espère, n'attendra pas 25 ans pour sortir.