Rising Dusk Tel Picsou, il faudra bien compter les pièces pour avancer dans le niveau !
Dans Rising Dusk, on plonge dans un monde perpétuellement en crépuscule, peuplé d'une variété de goules. On incarne Tamako, une jeune fille piégée dans le royaume des Yokai. Notre mission ? Naviguer à travers ce territoire périlleux et atteindre la mystérieuse nouvelle montagne à l'horizon. Mais attention, dans ce jeu de plateforme 2D, la seule action possible est de sauter, et la progression dépendra de la collecte ou non des pièces dispersées dans les niveaux. Au moins, c'est original !
Les graphismes ne sont pas mauvais, avec des pixels assez gros et des animations correctes. Cependant, le véritable problème réside dans le gameplay. Rising Dusk se présente comme un jeu de plateforme mais tend davantage vers le genre puzzle. La mécanique principale tourne autour de cette collecte (ou non) de pièces disséminées dans les niveaux, qui déterminent la fragilité des blocs numérotés. Par exemple, si un précipice est recouvert de blocs portant le chiffre 1 et qu'on a 0 pièce, on peut le traverser, sinon, on tombera dans le vide.
L'idée est intéressante mais l'exécution laisse à désirer. Le personnage manque de fluidité et de dynamisme, ce qui casse vite le délire. De plus, la présence d'ennemis destinés à nous faire chuter ou à entraver notre progression n'ajoute pas réellement d'intérêt au jeu, car ce sont des plots, mais cela frustre plus qu'autre chose, car on a déjà des blocs avec des nombres à gérer. On se retrouve souvent à s'ennuyer, bloqué par une mécanique de jeu qui manque de profondeur. La faible capacité de saut du personnage peut également rendre certains passages frustrants. On est là comme un con, à essayer d'atteindre une plateforme qui est basse, mais on est lourd comme après une raclette party Tefal. Et puis, attention, si on a trop de pièces et bien, parfois, on est obligé de recommencer le niveau depuis le début.
Du côté de l'ambiance sonore, la musique aurait pu contribuer à l'atmosphère du jeu, mais malheureusement elle ne parvient pas toujours à s'harmoniser avec l'action à l'écran. C'est dommage, car elle est plutôt agréable à écouter mais je ne sais pas, il y a un truc qui cloche. On a bien une mélodie asiatique qui colle à la direction artistique, sauf que cela ne matche pas avec l'action à l'écran : soit ça bouche trop alors qu'on marche tranquille dans la plaine, soit c'est une musique d'ambiance d'un buffet à volonté chinois. Les bruitages, quant à eux, sont corrects mais ne parviennent pas à compenser les lacunes du gameplay. Enfin, un mot sur la durée de vie : il faudra compter deux petites heures pour finir le jeu.
En conclusion, Rising Dusk se présente comme un jeu de plateforme/réflexion, mais il manque cruellement d'intérêt ludique. Les mécaniques de jeu sont trop simplistes et répétitives, ce qui rend l'expérience globalement fade et peu stimulante. Malgré ses graphismes acceptables et sa musique plaisante, ce titre peine à captiver et à offrir une expérience de jeu satisfaisante.