Robolifter Après les lapins qui poussent les caisses, voici le robot !
Un grand classique de la réflexion : le puzzle de type sokoban. En gros, on doit déplacer des caisses sur des interrupteurs. Dans ce style de jeu, j'ai mes copains lapins ! J'avais souffert avec le très mauvais Sokobunny qui proposait des puzzles de ce type, mais c'était moche, injouable, mal branlé, enfin bref, une bouse. Il y en a eu d'autres moins rudes comme Kick it, Bunny! par exemple. J'ai également découvert des jeux du genre grâce à Ratalaika. Mais aujourd'hui, je vais vous parler de Robolifter, un nouveau titre dont vous êtes le robot... Euh héros... Mais robot quand même.
Le scénario de Robolifter est digne de la dernière feuille du rouleau de papier toilette. Elle est là, elle colle à moitié sur la fin du rouleau en carton, on essaye de l'arracher proprement et cela finit toujours en charpie, bref : aucun intérêt. Je peux vous dire qu'on doit aller d'une salle à une autre d'un vaisseau pour essayer de le réparer avec l'aide d'une IA. Honnêtement, on s'en cogne le coquillard. On est là pour enchainer les puzzles en bon gros geek. Bon, le geek, il va vite se calmer quand il se rendra compte qu'il joue à un jeu Amiga ST.
Clairement, Robolifter est un titre à la réalisation vieillotte. On dirait un titre du siècle dernier et pas de dernière fraicheur : une vue de haut, environ quatre couleurs et demi en même temps à l'écran, un robot animé au strict minimum, une voix off qui lit son texte... C'est du low cost. Notre job est simple : on prend une caisse et on la déplace sur un interrupteur. C'est la base. Ensuite, il y aura des nuances. Des caisses pourront activer des robots ou tourelles, ou des boucliers, ou propulser des pistons ou encore former des ponts pour passer des trous. Globalement, cela reste du grand classique dans le genre. La musique est très répétitive mais elle a le mérite de nous garder concentrer. On se croirait dans une scène de conduite de nuit à la fin d'un film à suspens, le gars roule, il pleut... Merde je m'égare. Cela donne un petit côté lounge pas déplaisant.
Au final, Robolifter n'a rien de bien sexy, mais il propose de quoi réfléchir pendant deux heures sur des petits puzzles de type sokoban. C'est plutôt jouable, c'est certes vilain, mais avec un tarif de 5,99 euros, il ne faut pas s'attendre à un AAA. Enfin, sachez que le jeu offre plutôt facilement des points pour le gamerscore. Je suis sûr que cela va en intéresser plus d'un.