Vampyr 2018

69 /100
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Vampyr

Vampyr - Le jeu aux dents longues !

Vampyr est le jeu qui a soif de vous raconter une histoire. Celle d'un médecin qui se pose la question de se saigner pour Londres ou de saigner la ville. Mais avant de répondre à cette question, regardons la plus importante : doit-on se saigner aux quatre veines pour ce jeu ?

Vampyr, vous avez dit Vampyr ? Voilà une introduction facile. Je peux aussi vous la faire avec un accent genre : Fampyrrr ! Bref, un titre facile à retenir, efficace et court, ça fait plaisir. Ça fait doublement plaisir quand on sait que Dontnod est derrière le jeu en compagnie de Focus. Dontnod, ce sont les personnes derrières Life is Strange ! A la rédaction, nous aimons beaucoup LiS et les aventures de Max et compagnie. Dans Vampyr, nous allons avoir de la narration mais également de l’action. C’est là où il faut s’inquiéter car je me rappelle de Remember Me. Les développeurs ont beau essayer de ne pas en parler, difficile pour moi d’oublier ce jeu qui pourtant n’avait rien de mémorable (digne d’un sujet de philo hein ? ). Du coup, c’est l’œil alerte que le lance Vampyr.

Et hop ! Proctologie !

Londres en pleine grippe espagnole, ce n’est pas le meilleur lieu où s’éclater après avoir vécu la première guerre mondiale. C’est pourtant là que votre personnage, le docteur Jonathan Reed, va évoluer. Au sens figuré mais également au sens propre car à peine débarqué, il se fait mordre la jugulaire, il est laissé pour mort et se transforme en vampire. Pour faire plus sympa, la première personne qu’il mord (et tue) est sa sœur qui était pourtant toute contente de retrouver son frérot adoré. Jonathan va donc chercher à venger sa sœurette en trouvant qui a pu le transformer en vampire. L’enquête sera au cœur du jeu et il faudra interroger la populace pour découvrir les tenants et les aboutissants de l’affaire. Car au milieu de Londres, entre les autres vampires, les chasseurs de vampires, les loubards du coin et l’amicale des frères de St Paul (ou un truc du genre), vous aurez du monde avec qui parler et vous battre.

Chimie, NFS, iono, Gaz du sang…

Un jeu Dontnod, ce sont des choix et des conséquences. Ici, en plus des méchants soldats de Priwen, vous pouvez bouffer tout le monde. Naturellement, si vous mangez chaque habitant, et encore plus pour les « piliers » de chaque quartier, vous allez plonger Londres dans le chaos. Par contre, vous aurez plein d’XP pour augmenter vos pouvoirs. Et encore plus d’XP, si vous avez pris soin de vos futures victimes. Après tout, ce sont votre « troupeau », autant les soigner comme il faut avant la curée. Cela dit, en plus de pouvoir (ou non) plonger Londres dans le chaos, libre à vous d’aider les habitants, de chercher tel ou tel indice , etc.

"I can change" !

Vos pouvoirs sont également liés aux enquêtes. Une bonne hypnose des familles, cela délie les langues. Vous pouvez aussi les bouffer pour connaître leurs souvenirs mais cela n’est pas si anodin. Là-dessus, Vampyr est plutôt cool et vous laisse choisir. Les dialogues sont savoureux et pour y avoir jouer dans la langue de Shakespeare, c’est vraiment sympa. De même pour les graphismes et l’ambiance qui sont envoûtants. Le jeu est beau et les musiques sont excellentes. Par contre, le jeu ne propose pas tant de trucs à explorer et les décors sont un peu trop scintillants à mon goût. Mais là, je chipote.

La vieille école fonctionne bien aussi !

Quitte à râler, autant le faire sur le gameplay des combats. Jonathan n’avait rien d’un combattant et il le prouve. A croire qu’il se balade avec son inventaire dans le cul. Il est rigide et ses « combinaisons » de coups sont trop mécaniques. Dommage car le système d’arme est sympa et rappellera des souvenirs à ceux qui ont pu jouer à Bloodborne pour le côté arme main droite, arme main gauche. Heureusement, Jonathan est un vampire et l’arbre de chaque compétence est énorme. Prenez un pouvoir que j’aime bien comme lance de sang. Vous pourrez l’augmenter pour être une giga lance ou bien pour envoyer trois petites lances. Résistance, soin, attaques, etc. Les capacités de notre héros sont riches. Elles demandent un peu de sang mais il y a toujours un soldat ennemi à sonner pour lui ponctionner du sang ou quelques rats qui traînent après le combat pour refaire le plein à moindre frais.

Prochain poste : la banque du sang !

Vampyr est donc un bon jeu qui a un charme fou. Loin d’être parfait, il cumule quelques broutilles comme des temps de chargement à rallonge, des combats mécaniques ou d’autres bêtises. Mais son ambiance, ses dialogues et sa musique prennent le dessus sur les défauts. A croire que moi aussi, j’ai été hypnotisé par un vampire.

Vampyr - Note XboxOrNot

69 /100
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  • Système de pouvoir
  • Conséquences de ces choix
  • Graphismes sympa
  • Ambiance

  • manque de détails par endroit
  • Rejouabilité
  • Système de combat rigide
  • Notre barême en détail

Vampyr