Les metroidvania sont légion. Il est parfois dur de se démarquer et le jeu de Seafloor Games y arrive assez bien.
Oracle, une créature qui porte une combinaison mécanique, et un jeune homme arrive sur une planète. Il découvre que le bouclier protégeant le noyau de la planète est endommagé. Ils vont donc devoir agir afin de protéger le sort de cette planète.
Oracle a un pouvoir, celui de contrôler le temps. Cela se manifeste par la vision du déplacement des ennemis ainsi que de leurs tirs qui interviendront quelques secondes plus tard. Si vous tombez ou vous faites toucher, vous pouvez utiliser la jauge de “Rewind” comme un magnétoscope à l’ancienne qui vous permet de revenir et de corriger votre erreur. Bien sûr, l’utilisation de cette jauge est limitée.
Mais ce n’est pas tout : vous serez parfois, par exemple, pris au piège sans aucun moyen de vous échapper... Il faudra aller dans le menu pour voir la timeline de votre aventure et revenir grâce au pouvoir d’Oracle à un des points de contrôles que vous aurez établi via les endroits de sauvegardes. Ce qui créera un embranchement de votre timeline.
Oui, on se croirait dans “Retour vers le futur” avec le Doc qui explique à Marty, les méandres du temps. C’est ingénieux et cela permet de rompre avec la monotonie du metroidvania classique car sinon tout ressemble au poncif du genre, de la map à l’amélioration des pouvoirs.
Les mécaniques de gameplay sont des plus classiques allant de l'amélioration de votre tir, de votre façon de sauter, l’amélioration de votre jauge via des upgrades dissimulés dans les niveaux et ce n’est pas les graphismes qui vont relever le niveau : ils sont dans un 2D pixel art des plus classique assez ternes. Les environnements me font penser, avec le mix de nature et de robotique à un Megaman de Capcom.
Mais il se dégage de ce petit jeu, un “je ne sais quoi” qui ne laisse en tout cas pas indiffèrent. Le jeu n’étant pas traduit et donc uniquement disponible en anglais, pour ceux qui maitrisent un peu l'anglais remarqueront le coté arrogant d’Oracle. Car oui, le temps fascine ! Qui n’a jamais rêver de revenir quelques secondes en arrière afin de ne surtout pas gouter les pâtes de Theo ou de créer une réalité alternative où Korganor ne toucherait jamais à Fortnite.