Warhammer 40,000: Boltgun Maman Warhammer et Papa Doom vous présentent leur rejeton Boltgun
Créée en 1987 par Gameworkshop, la licence Warhammer est un jeu de rôle en figurines situé dans dans univers dystopique au 41ème millénaire, composé de Space Marines surarmés, d’orcs, de démons du chaos... Un monde enclin à l’adaptation vidéoludique que cela soit sous forme de RTS, de jeu d’aventure ou de FPS.
Ici, comme vous l’avez lu dans le préambule, nous sommes face à un FPS de type Doom-like comme dirait les vieux de la vielle (comme moi). Le pixel art et l’aspect retro sont plus que présents. Vous incarnez un Space Marine, un surhomme surarmé qui va atterrir sur une planète afin de découvrir ce que cache les ennemis de l’Imperium.
Bon, ce n’est pas pour la richesse du scénario qu’on aborde ce style de jeu. Hormis l’aspect retro qui saute aux yeux dès les premières minutes, c’est la nervosité de l’ensemble qui va nous donner envie de ne pas lâcher le pad. Auroch Digital a retrouvé l’essence du début des années 90. En pleine Doom mania, pléthore de titres fleurissent sur le marché face au mastodonte qu’est le jeu de ID Software : Hexen, Rise of the Triad ou encore le grand Duke Nukem.
Après une courte présentation de l’attaque de mêlée avec une épée tronçonneuse, vous récupérez votre premier flingue et là? commence la ”foire à la saucisse”. On enchaine les kills dans des gerbes de sang pixelisées avec frénésie. On se prend, comme avec son illustre ancêtre, à chercher les secrets afin d’avoir le plein de munitions ou de boost temporaire, à jongler avec délectation avec les différentes armes afin que celles-ci répondent au mieux à notre désir de charcutage en règle. Mon dieu que c’est bon. Tout a été pensé pour tirer parti de la manette par rapport au combo clavier/souris. J'aurais juste supprimé la provocation afin de rappeler l'avant dernière arme utilisée.
Mais ce qui change par rapport à Doom, c’est la notion de verticalité. A l'époque, le jeu se déroulait sur un seul plan. Vous déplaciez votre réticule de droite à gauche. Point barre. Boltgun avec l'avènement des FPS modernes et du double stick gère aussi le haut et le bas. Cela sera donc moins “aisé”, plus “réaliste” que le Doom d’antan.
Vous aimez le rock métal, vous allez être servi. Ici, point de Aya Nakamura ou de René la taupe pour agrémenter votre carnage... De la bonne guitare à Papa, voilà ce que vous aurez. On sent aussi l’influence d’un jeu comme Serious Sam sur les développeurs. Au gré de votre avancée, vous rentrerez parfois dans des endroits appelés “Purge” où votre seul but sera de nettoyer les lieux sous des vagues d’ennemis qui, comme Serious Sam, vous feront vous exclamer : “Mais ça s’arrête quand ?”. Des mini boss et boss bien coriaces vous donneront également du fil à retordre.
Non doublé mais sous-titré en français, les 24 niveaux de Boltgun vous délivreront votre dose d’action frénétique. Je n’avais pas ressenti ce plaisir coupable depuis la sainte époque bénie du début des années 90. Pour un prix contenu et en adéquation avec le programme qui nous est proposé : pourquoi se priver! Une belle réussite qui, vous fera dire à votre marmaille : "voilà ce qu’est un Doom-like, ça n’a rien à voir avec ton Callof !
