Depuis que je suis sur ce site, j’ai testé un paquet de trucs. Parmi ceux-là, j’ai eu des jeux de buveurs de soda, de tondeuse à gazon ou même de brocoli ninja. J’ai donc un peu de bouteille et je ne pensais pas être surpris à ce point avec A Winter’s Daydream. Avec ses visuels et son thème, j’imaginais un petit jeu où j’allais faire des choix de vie et tenter d’aider mon personnage. Mais… Non, rien de tout ça.
Le pitch est assez direct : Yuu revient de Tokyo pour voir sa famille dans un bled paumé pour les vacances de fin d’année. Sa petite sœur est peste et votre maman vous gâte un peu trop. Bref, vous êtes un petit peu un connard mais vous avez bon fond. Alors vous allez voir mamie qui vit seule. Après qu’elle vous ait expliqué un peu la life, une comète passe. Vous faîtes un vœux tous les deux et le lendemain, mamie a 15 ans. A partir de là, vous allez apprendre des choses sur la vie, la mort, l’amour et le pardon. Bref, l’histoire est mignonne mais Yuu est un con qui nous insulte même en nous expliquant les blagues qu’il fait ou ses sarcasmes.
Vous allez me dire, ce n’est pas grave mais vous êtes loin du compte car c’est tout ce que le jeu a à offrir. En effet, il n’y a pas de gameplay, pas de choix, rien du tout sauf passer au dialogue suivant. En gros, vous allez lire un bouquin sur votre Xbox !
Et les images du jeu sont au nombre de 20 (j’exagère à peine) tandis que chose étrange, la seule personne de plus de 20 ans que l’on voit sera votre mamie (et encore, elle passe la moitié du jeu sous forme d’ado).
A Winter’s Daydream se lit en 2h si vous êtes patient pour tout lire. Le côté cul-cul et l’absence de choix ou d’interactions auront peut-être raison de votre patience sauf si vous voulez les 1000G. D’ailleurs, il est amusant de voir le titre des succès que vous donne presque l’impression d’avoir participé à quelque chose. En tout cas, à 6 euros, ça fait cher le livre numérique.