3 Visuals en 1 ! Wouhou ! C’est un peu le délire quand on ouvre le jeu mais en fait, il s’agit plutôt d’une histoire en trois actes via trois personnages dont la vie s’entremêle. Dans l’idée, je ne suis pas contre, voyons voir ce que l’on a devant nous !
Dans ONE NIGHT, HOT SPRINGS, Haru doit se rendre aux sources thermales avec ses amies Erika et Manami. Tout s’annonce comme une super soirée entre copines sauf qu’Haru est transgenre, qu’elle n’a pas encore été opérée et que pour l’administration, elle demeure un homme. Gros stress pour Haru qui veut profiter de la soirée malgré tout et ne pas décevoir ses amies. Ce récit pose les bases du jeu et du message sur l’acceptation de l’autre, le respect mais également sur les difficultés que peuvent poser des situations en apparence anodines. Mine de rien, le jeu, sans en faire des caisses, parvient à nous rapprocher d’Haru et on veut l’aider pour qu’elle passe une bonne soirée.
Dans LAST DAY OF SPRING, nous incarnons Erika qui doit organiser une soirée d’anniversaire pour Haru. Pas facile quand la plupart des idées se heurtent à un blocage des instituts ou des lieux de détentes envisagés au vu de la situation d’Haru. Pas facile également pour Erika vu qu’elle n’est pas du genre hyper organisée par ailleurs. Là encore, avec bienveillance, A Year of Springs nous pose les questions de l’acceptation, de l’entraide et des sentiments. Surtout que selon nos choix dans le chapitre précédent, des options vont s’ouvrir dans ce chapitre.
Dernier chapitre, SPRING LEAVES NO FLOWERS, c’est au tour de Manami de s’y coller et c’est un peu le chapitre final qui met en exergue toutes les décisions que nous avons prises avant. On la voit se questionner sur les relations entre Erika et Haru mais également sur sa propre position en tant qu’étudiante ayant un petit ami. Un chapitre plus classique en apparence mais dans lequel on a envie encore plus d’aller voir les possibilités qu’offrent le jeu.
En effet, avec ses trois chapitres, A Year of Springs nous permet quelques twists intéressants notamment entre Erika et Haru. Du coup, sans forcément être un jeu qui prend plus de deux soirées, on est pris par le côté attachant du jeu. A Year of Springs joue la carte du jeu aux graphismes dessinés mignons et simples et cela fonctionne bien. C’est en somme un jeu sans chichi qui compense son apparente simplicité par un fond dont les questions sont à la fois juste et d’actualité. A Year of Springs est un jeu qui saura donc nous prendre par les sentiments.