Abomi Nation – Happy Nation ?

Avec un titre comme Abomi Nation, on pourrait croire à une sorte de truc post apocalyptique avec des mutants ou… Pas ! Très vite, Riggs m’a montré ce qu’à l’air d’être le jeu : « une sorte de Pokemon low cost (enfin je crois) ». La recette des monstres de poche est connue, on l’a vu plein de fois, on a vu différents clones de ce jeu. Mais si le jeu est bien fait, je dis pourquoi pas car j’aime bien les Pokémon même si les derniers épisodes étaient fainéants et mal fagotés. L’herbe est-elle plus verte du côté d’Abomi Nation ? 

Attaque bulle de sommeil ! 

Dans Abomi Nation, vous êtes un Abomis, l’une des plus de 175 bestioles chelous et vous viviez pépouze chez vous, sur votre île jusqu’à ce qu’une mystérieuse source du mal corrompe certains Abomis qui deviennent agressifs. En plus, vous tombez sur une bestiole méga puissante et vous échappez de justesse à la mort en devenant pote avec un esprit recherché par le méchant. Une histoire simple qui donne un but à nos Abomis. 

Allez mimi queue ! 

Au début, on doit en choisir un parmi trois façon Pokémon. Ensuite, vous faites votre chemin et tâcher de progresser, d’évoluer et de rallier d’autres Abomis à votre cause. Nous sommes sur le même modèle que Pokémon : une bestiole principale (pas de dresseur, vous êtes directement votre main) qui a un élément (feu, eau, vent, …) et les bastons ont lieu au tour par tour avec choix de compétences, exploitation des faiblesses des ennemis (plante qui se fait pourrir par le feu, feu par l’eau… ). Mais Abomi Nation a une dimension roguelite qui fait que l’on peut perdre nos Abomis et que l’on aura des mondes générés plus ou moins aléatoirement (on a des schémas redondants quand même). Et si vous êtes allergique à la mort définitive, vous pouvez mettre de côté cette fonction même si vous aurez moins de récompense dans le jeu. 

Les Kirby en mode cactus ? 

Sur le principe, c’est sympa, on trouve nos marques et nos Abomis sont sympas et ont toujours une petite phrase un peu débile, même si parfois, ils tournent en boucle comme un Jingo en fin de soirée. 

Par contre, il faut être conscient qu’Abomi Nation a un parti pris graphique digne de Peppa Pig et il faut adhérer à ce principe. Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire et mine de rien, ça donne un petit côté comique à l’univers Abomi Nation et une petite couche de second degré. Là, où c’est plus rude, c’est au niveau des animations qui rendent épileptique et qui fatiguent les yeux. En prime, les musiques sont complètement WTF. Disons que sans les animations, les musiques seraient juste fofolles mais avec les animations, il faut être en forme car un peu fatigué, vous allez jouer 5 minutes avant d’avoir envie de prendre un cachet pour la tête ! 

La rédaction à la PGW ! 

Abomi Nation est rigolo, il déroule une recette Pokémon bien connue mais à sa sauve avec un côté rogue et un design fufu. Mais il faudra tout de même être en forme car les animations vous mettront en PLS. 

On dirait un jeu de société connu !