Même si Agent Intercept lorgne plutôt du côté James Bond, agent secret et gadget à gogo avec sa voiture, moi, cela m’a fait aussi penser à K2000. La bonne vieille série de mon enfance, je ne ratais pas un épisode sur la Cinq. Oui, j’aime bien les bagnoles un peu « fufu la moquette » et je le vaux bien.
Le monde a besoin de vous, Agent ! Oui Agent, c’est mon nom. On n’a pas de visage, on n’a pas de nom. Nous, on est dans une voiture, et on écoute les autres parler. Un avatar discret, car la vraie star, c’est le Sceptre. Le quoi ? Et bien, c’est le nom du dernier véhicule de transformation high-tech de l’Agence. Oui, même la bagnole à un nom alors que moi, non. Grâce au Sceptre, on va devoir affronter l’organisation criminelle CLAW. Notre véhicule est armé, puissant et peut se transformer en bateau ou en avion d’un claquement de doigt.
Agent Intercept est un jeu d’arcade assez basique au final. On « pilote » mais le mot est vite dit. Chaque niveau est une poursuite en voiture sur rails en 3D où vous devez soit arriver à la fin du niveau, soit tuer le boss puis arriver à la fin du niveau. Le gameplay nous limite aux directions, la gestion du turbo et à l’utilisation de nos armes. C’est facile à prendre en main donc, et on sent le côté « jeu mobile ». D’un côté, c’est logique, c’est un titre sorti à la base sur Apple Arcade. Mais cela ne me dérange pas. J’aime le genre walking simulator, alors un jeu d’action sur rail, si c’est bien fait, cela peut m’amuser.
Agent Intercept se compose d’une campagne principale qui se déroule en 3 chapitres et plusieurs niveaux. A côté de cela, il y a également des missions annexes et d’autres modes de scoring. La durée de vie n’est pas énorme pour finir la trame principale (2 heures à peu près) mais pour faire tout le contenu, il faudra compter 4 heures de jeu minimum je pense, donc c’est correct. Ce qui m’a plu dans Agent Intercept, c’est la direction artistique.
En effet, j’ai trouvé Agent Intercept plutôt joli dans son genre. On visite du pays, on tabasse des ennemis à la chaine avec notre sulfateuse et les décors défilent vite. Cela m’a rappelé les rails shooter qu’on avait en Arcade dans les années 90, mais là sans flingue pour viser, mais une bagnole à diriger. Les transformations sont rigolotes mais assez limitées : il y a une phase en avion plutôt moyenne, et les phases en bateau sont moins funs que celle en voiture. Mais au moins cela permet de varier le rythme et cela rend l’histoire plus intéressante.
La campagne est plutôt agréable à suivre, avec un scénario à la James Bond convenu mais efficace. La bande son est réussie, on se croirait justement dans un film d’espionnage anglais où le héros aime un peu trop le Martini et les bombasses. Bref, vous l’aurez compris, Agent Intercept n’est pas un grand jeu mais un petit plaisir coupable bien sympa pour s’amuser 2 ou 3 soirées en mode « je suis un espion et je me la pète ».