Quand j’ai commencé le test d’Aquarist, Riggs m’a un peu vanné et il a dit : »vu le nombre de fois où tu pêches à Fortnite, maintenant tu pourras revendre tes prises ! Téma la taille du rat 🙂 ». Oui, il a dit tout ça et le smiley était là aussi ! Mais c’est vrai que quand on pêche, on peut faire de la sportive, on peut manger ou… Attendez, Aquarist n’est pas un jeu de pêche, c’est un aquarium simulator !

En mode libre ou carrière, mon truc va être d’avoir un aquarium qui en jette pour que des clients s’extasient devant les merveilles de la nature mise en bocal ! Comme dans un Jurassic Park (j’utilise des références ouais), on ne peut pas faire nawak en mettant toutes les espèces ensemble. Il y a un écosystème à respecter. Bon… C’est le but ultime mais au début, on est juste dans sa chambre et on doit faire avec l’aquarium que papa nous donne.
On va donc choisir ses espèces, ses algues, ses coraux… Dans l’idée, ok, je n’ai rien contre. Moi, ça me rappelle un resto japonais mais pas question de bouffer les habitants de mes aquariums. On peut donc faire le gérant mais aussi kiffer les espèces et tâcher de réunir celles qu’on aime pour les faire vivre dans de beaux environnements.
Enfin beau… Parlons des graphismes… Car jusque là, je me contiens. Aquarist est moche. Les images fixes qu’on voit dans ce test ne piquent pas trop mais en jeu, c’est autre chose. La caméra peine à suivre, si les personnages viennent à moins de 10 mètres, on sent qu’ils se sont échappés d’un jeu des années 2000 ! Le jeu a été taillé à la serpe et ça file presque mal à la tête.
La jouabilité ne vient pas rattraper le coup car Aquarist a eu l’air d’être pensé que pour le clavier/souris. On galère donc avec les menus quand la flèche ne décide pas d’ignorer ce qu’on lui demande ! La gestion de l’aquarium est catastrophique car le placement du moindre objet ressemble plus à une partie de pétanque qu’à un choix minutieux. Si vous ajoutez une gestion de l’espace douteuse… Vous avez toutes les raisons du monde d’être frustré en jouant à Aquarist.
Si l’idée était intéressante et pleine de potentiel, la réalisation est aux antipodes de ça. Aquarist aurait pu être relaxant, apaisant et tout le toutim mais ici, trop de frustration et de choses bâclées pour qu’on ait envi de se jeter à l’eau.