En plongeant dans l’univers de Bestial Reception, un énième « roguelike shooter » aux graphismes pixelisés, j’ai été immédiatement frappé par l’atmosphère singulière d’un désert radioactif habité par des animaux humanoïdes survivants se battant pour leur existence. Et je peux vous dire qu’ils se battent bien, ils maîtrisent les armes et vous fonceront dessus sans sommation.
Le choix d’un héros pour naviguer à travers les hordes d’ennemis et s’imposer comme le prédateur suprême offre une prémisse intrigante, mais malheureusement, l’exécution du jeu ne parvient pas à susciter un enthousiasme démesuré. L’aspect visuel du jeu, bien que ni exceptionnellement beau ni particulièrement laid, se situe dans une zone grise qui ne parvient pas à captiver pleinement mon attention. Pourtant, je suis un bon client du pixel art. La promesse de pleine destructibilité dans l’environnement offre une immersion intéressante mais bien trop survendue sur le Xbox Store.
Le gameplay souffre d’une simplicité excessive. La variété des ennemis et des armes offre un défi décent, mais l’expérience globale semble manquer de profondeur. La collecte de butin, la découverte d’artefact sont des éléments positifs qui ajoutent une couche de complexité car vous pouvez très bien avoir des artefacts qui vous boostent et d’autres qui vous offrent de bon malus bien pénible. Néanmoins, le potentiel d’innovation semble sous-exploité, laissant encore une impression de déjà-vu. Heureusement, il existe plusieurs protagonistes à incarner qui disposent tous d’atouts uniques et des armes spéciales.
Cependant, Bestial Reception trouve une lueur d’espoir dans ses fonctionnalités supplémentaires. Le mode coopératif local à deux joueurs est un ajout bienvenu, permettant de partager l’expérience avec un ami en local. De plus, la bande son dynamique apporte une énergie appréciable au jeu, avec des riffs joyeux qui incitent à tirer à tout va.
En conclusion, Bestial Reception offre une expérience de jeu mitigée. Bien qu’il puisse satisfaire les amateurs de roguelike shooters occasionnels, son manque d’originalité dans le design et de complexité dans le gameplay m’a laissé réellement de marbre.