Et si l’on faisait un rogue like dans un hack & slash ! Voilà le genre de phrase qui a dû poindre le bout de son nez lorsque Children of Morta a été développé. Un autre gars a dû réclamer des pixels car c’était sûrement plus cheap à faire et « tendance ». Et puis paf, les Chocapics et le jeu sont là !
Les forces du mal grandissent et il faut les arrêter ! Un classique et pour la famille Bergson, c’est leur destin depuis toujours. Cela doit sûrement être la contrepartie pour posséder ce putain de manoir géant ! Un rêve de mamie, une enquête de papa avec sa fille et en effet, il faut bien repousser les forces du mal qui veulent frapper un grand coup. le scénar’ est là pour poser un peu le décor et très vite, ça va trancher !
Le gameplay est la base ici, du hack & slash et des compétences à débloquer en montant en niveau. Cela inclut aussi du craft grâce à l’or mais le principal intérêt du jeu sera les niveaux générés aléatoirement pour aller taper des ennemis et avancer dans l’intrigue. Cette avancée va permettre de débloquer d’autres personnages et donc d’autres façons de jouer.
De base, vous avez papa Bergson avec son épée et son bouclier. Un guerrier classique et efficace qui permet de bien appréhender le jeu. Sa fille sera l’archère du clan et elle demandera un peu plus d’agilité pour ne pas se retrouver au corps à corps et en morceaux. Le truc « rigolo » du jeu est que la mort vous ramène au fameux cristal de la maison et qu’il faut recommencer. Entre temps, vous aurez pris de l’expérience et vous pourrez améliorer votre matos. Classique pour du rogue like mais efficace.
Visuellement, les ennemis, un certain nombre d’élément du décor proche et vos personnages sont en pixels. Leur qualité est honnête pour le genre mais le vrai truc de Children of Morta est donner des décors et des arrières plans qui ne sont pas en pixels. Ils sont même très agréables à regarder et nous plonge véritablement dans un autre monde.
Dans son genre, Children of Morta est agréable. Du genre, où il est sympa de perdre et de recommencer. Certes, chaque personnage n’a pas un arbre de compétences de fou mais avec le nombre de personnages à débloquer, cela offre assez de variations pour s’éclater.