A l’heure où je vous écris, il s’agit de mon premier test en écriture du matin et il se trouve que je vous écris pile le jour de l’anniversaire de Riggs ! J’espère que cet article sera perçu comme un beau cadeau. En tout cas, puisque je parle de lui, autant citer ce qu’il m’a dit quand il a vu ce jeu : « De la mythologie japonaise pour un jeu de plateforme action qui semble débarquer de la Megadrive ! « .
Il n’est pas tombé loin car vu les pixels et les détails, nous sommes plutôt sur Master System ou sur NES. Chronicles of 2 Heroes demeure lisible mais on peut dire que le pixel est assez grossier par endroit au milieu de décor souvent vides. De même, les musiques sont assez oubliables mais au moins, elles ne m’ont pas tapé sur le (master) système !
Du coup, ça parle de quoi Chronicles of 2 Heroes ? C’est l’histoire de Kensei et Ayame qui ont été durement entrainés par l’équivalent de maître Blancs Sourcils pour sauver le Japon d’Amateratsu, la fameuse déesse qui semble bien énervée et qui a balancé des hordes de démons sur l’archipel ! Un scénario classique qui est une excuse au Metroidvania. A chaque zone, on découvre un nouveau pouvoir pour l’un de nos héros et on peut dès lors avancer de plus en plus loin et battre également divers boss. Classique mais efficace car l’ambiance nippone fonctionne bien.
Par contre, pour le gameplay, c’est assez rigolo : le maître de nos héros les a entraîné chacun dans une spécialité et ils sont très bons dans leur domaine. Le truc sera donc de switcher entre Kensei et Ayame car ils ne peuvent rien faire l’un sans l’autre. Kensei est un samouraï. Il a donc un katana et une grosse armure. Parfait pour la glissade qui tranche ou pour renvoyer des projectiles. Ayame sait sauter et lancer des kunais car c’est une ninja. Donc, il faudra osciller entre les deux pour occire les ennemis et aller de plateforme en plateforme.
Sur le papier, on se dit « ok » mais deux choses me chiffonnent : la précision des sauts et des glissades qui rendent certains passages « simples » assez frustrants. Et le fait que le timing pour contrer/parer est à la rue. Ce qui est con car c’est tout de même fondamental dans certaines zones.
Chronicles of 2 Heroes est donc un jeu qui a son charme mais qui peinera à convaincre à cause d’une réalisation moyenne et d’un gameplay qui aurait mérité un peu plus de précision. Au moins, le jeu n’écope pas d’une note semblable à l’âge de Riggs, c’est déjà ça !