Quand je reçois un jeu en test, j’aime bien regarder la description du jeu. Pour Citadel: Forged with Fire, j’ai fait ça aussi. En gros, cela ne ressemblait à rien, un peu comme certains jeux mobiles mal traduit ou comme si un (mauvais) élève de 5ème avait bossé en sous-marin. Genre, RPG bac à sable en ligne… Mouais, on balance les noms comme les billets dans un club de Vegas et on se dit qu’un gogo va bien prendre. Ils peuvent dire : un action hack & slash rpg en ligne bac à sable bataille royale… Beowulf avec Christophe Lambert avait déjà souffert de ça avec son techno féodal futuriste. Bref, ça commence mal…
Citadel: Forged with Fire ensuite se lance et à vous de jouer avec des gens ou seul. Le début du jeu et un certain nombre de trucs m’ont rappelé Conan Exiles… Mais en moins bien. Ainsi, nous commençons le jeu en slip sans trop savoir quoi faire sauf que le monde s’offre à nous. Ensuite, ça s’éloigne de Conan puisque les quêtes « tuto » font tout pour me dégoûter de vivre. Ce n’est pas dur en tant que tel, je n’ai même pas à survivre comme dans Conan (et ça m’arrange) mais même trouver une plante à la con pour satisfaire un PNJ me demande de partir à 10 kilomètres car cela n’a pas été posé dans la zone. De plus, les interfaces ne sont pas clairs et vous allez vous arracher les cheveux à être sur le bon icône.
Et ce n’est que le début des galères puisque les boutons de base sont bizarrement faits. Ainsi, une fois que j’ai acquis deux sorts, je ne peux plus donner de coups avec mon arme sauf à attribuer un bouton pour cela dans les options… Sans compter l’intérêt des quêtes proches du néant. Vous vous rappelez toutes les blagues sur les quêtes débiles de type « va tuer 10 sangliers » ou « ramasse deux fleurs bleues » ? Et bien, elles sont là ! Mais en pire puisque l’objet de votre quête sera parfois bien éloigné de votre zone.
Mais ce n’est pas le début d’une belle aventure… C’est l’exploration du vide. Citadel: Forged with Fire est un jeu très vide et dont les visuels sont fades 9 fois sur 10. Une montagne par ci ou une île au loin par là va donner un peu d’envie. Mais le reste du temps, c’est taillé à la serpe et cela ne ressemble à rien. J’ai cru taper un caillou mais c’était une souche de bois… Idem sur la plage, j’ai tapé un caillou mais c’était un tas de sel (de 15kg)… Et je vous épargne la gueule des personnages vivants.
C’est vrai que Citadel: Forged with Fire peut me permettre des trucs comme construire un château ou dresser un dragon et que je suis très libre. Mais d’autres jeux le propose (comme Trove que j’avais adoré) de façon 10 000 fois plus fun. Si c’est un peu mieux après les 5/10 premiers niveaux, Citadel: Forged with Fire a pris le fun, il l’a mis dans une grande boite, qu’il a mis dans une grande cage et qu’il a balancé dans le fond de la mer ! Au prix fort (40 euros), cela fait un peu cher pour un jeu où l’on s’ennuie.