Plongez dans l’univers de Deathly Dangerous où vous incarnez un héros sans nom déterminé à éliminer tous les vilains qui osent se dresser sur son chemin. Armé d’une faux et de deux pistolets automatiques, vous affronterez des hordes d’ennemis dans un monde pixelisé.
Deathly Dangerous se présente comme un twin-stick shooter en vue de haut. L’utilisation des gâchettes permet d’alterner entre les attaques au corps à corps avec la faux et les tirs à distance avec différents types d’armes à feu. Malheureusement, dès les premières minutes de jeu, il est difficile de ne pas remarquer les lacunes graphiques. La direction artistique laisse clairement à désirer. On dirait un jeu Flash et globalement, les ennemis sont moches. Mention spéciale au boss de fin qui ressemble à une boule de merde avec des bras en l’air et une bouche sur le côté. Moche et ridicule surtout.
Le gameplay de Deathly Dangerous est frustrant. On doit tout le temps laisser un temps pour reposer notre gusse quand il tape ou quand il recharge. Du coup, l’action se complique pour rien et cela ralentit le rythme de l’action de manière inutile. Cette lenteur rend les combats moins fluides et surtout chiant. La bande son essaye de faire ce qu’elle peut pour sauver les meubles. La musique rythmée peut sembler appropriée au genre, mais elle finit par devenir répétitive et surtout, elle casse les oreilles. Les bruitages, quant à eux, sont rapidement oubliables et n’apportent pas grand-chose à l’immersion.
Deathly Dangerous propose 34 niveaux à explorer, il faudra être courageux pour arriver au bout de l’aventure. Mais, il ne faut pas oublier le fameux cheatcode des jeux Chilidog. On peut ainsi finir le jeu et débloquer les 1000G en deux minutes chrono.
En conclusion, Deathly Dangerous est un titre vraiment pas terrible, mais qui aura au moins le mérite de gonfler votre gamerscore de 1000G supplémentaires.
