Draw Rider Remake – Le quoi qu’il en coûte pour atteindre la ligne d’arrivée

Draw Rider Remake propose une réinterprétation du classique Draw Rider, revisité pour offrir une expérience plus vaste, améliorée et esthétiquement plus attrayante. Enfin, c’est le communiqué de presse qui le dit ça ! Ce jeu de course en 2D repose sur une physique amusante, vous mettant au défi d’atteindre la ligne d’arrivée dans un laps de temps imparti. Notre personnage est Stickman, et quand il tombe de son véhicule, il peut continuer le trajet en roulant sur lui-même, mais cela va vous faire perdre du temps. Et le chrono c’est la clef du jeu !

Il est parti pour casser la tronche de Mario !

Dans tous les cas, pour le joueur, il y a de quoi faire. On a un mode carrière qui comprend 350 niveaux et des défis spéciaux débouchant sur des éléments de personnalisation pour notre personnage. Les niveaux proposent un max d’obstacles, des bombes mortelles aux scies rotatives, en passant par des portails et des bonus fous altérant la gravité. Avec les objets qu’on aura débloqué on pourra modifier nos véhicules, telles que les roues, le châssis et la carrosserie. A côté de cela, on a un éditeur de niveaux qui permet de créer nos propres parcours, ou d’explorer ceux conçus par d’autres joueurs.

Des skins qui déchirent

Pour les joueurs Xbox de longue date, Draw Rider Remake évoque l’esprit de Trials HD mais qui a été dessiné avec un crayon à papier et une pochette de 8 feutres. Vous l’aurez compris, le jeu souffre d’une pauvreté graphique notable, certes qui est compensée par un gameplay simpliste axé sur la gestion de l’équilibre et de la vitesse, mais c’est moche. On ne joue pas à ce titre pour ses graphismes, c’est clair. La présence de 350 niveaux dans le mode carrière offre une durée de vie énorme, mais le système de progression basé sur l’obtention de médailles peut décourager les joueurs confrontés à des défis difficiles. En gros, si on reste bloqué sur un niveau… Et bien il y a de forte chance qu’on ne puisse pas aller plus loin dans le jeu.

A l’ancienne

L’éditeur de niveaux constitue un point fort, offrant aux joueurs la possibilité de créer et de partager leurs propres parcours. Cela ajoute une dimension communautaire au jeu, prolongeant ainsi son intérêt au-delà des niveaux prédéfinis. Clairement, si on aime le genre, on ne sera pas déçu par le contenu proposé. Par contre, cela reste répétitif. Bien que des véhicules comme le Monster Truck ou la luge ajoutent une touche d’originalité, ils n’apportent pas de réelle diversité au gameplay qui reste basée sur une gestion de l’équilibre et de la vitesse pour ne pas tomber malgré les difficultés du tracé. Enfin, un petit mot sur la bande son. Et bien elle est plutôt naze, avec en fil rouge, une putain de musique de soirée cocktail qui tourne en boucle non-stop.

L’éditeur de niveaux, c’est toujours sympa

Au final, si on aime le genre, Draw Rider Remake peut servir de passe-temps quand on a 10 minutes à tuer de temps en temps, mais franchement, ça ne vaut pas un pichet de cidre comme dirait Vincent Moscato.