Fabledom est un jeu de gestion de village fait par Dear Villagers, on peut dire qu’ils ont un nom tout trouvé ! C’est peut-être ce qui a tant inspiré Riggs : « va créer ton village et puis ensuite tu pourras glander ». Bon, à partir de là, on est bien loti et je vais plutôt lancer le jeu.
Vous incarnez un jeune prince ou une jeune princesse qui, à l’âge de la majorité, est envoyé(e) par le roi et la reine pour apprendre le métier ailleurs ! Mais genre ailleurs où il n’y a rien, que dalle ! A partir de là, vous allez devoir construire votre royaume et peut-être même trouver un bon parti comme époux ou épouse ! Un jeu de gestion comme on en voit souvent, le pitch justifie juste que l’on soit un peu au commande et après, on gère. Ce que j’ai apprécié, c’est que dès le départ, je peux suivre le mode scénario/campagne qui sert également de tuto où l’on progresse/apprend pas à pas. Mais on peut aussi aller en mode bac à sable directement pour faire comme on veut littéralement. Ceci dit, connaître les bases sera quand même intéressant et je vais expliquer ça dans la jouabilité. En tout cas, en lançant une aventure, j’ai apprécié le côté génération aléatoire des pays et continents.
Gros continent unique, ensemble d’îles, monde forestier, désert sur une moitié de carte ou encore glace à certains lieux… On a tout un tas de possibilité qui rend le jeu amusant à découvrir ou pour se refaire une partie. Surtout que Fabledom est tout mimi avec son côté tout rond, tout cartoon. On a des petits détails appréciables sur les bâtisses et cela fait zizir. Certes, ça n’est pas la claque graphique non plus mais Fabledom est agréable à regarder et donnera le sourire.
Pour la jouabilité, je suis plus circonspect. Si dans l’ensemble, c’est jouable, que je n’ai pas eu de bug ou de trucs bizarres, j’ai tout de même trouvé les manipulations assez lourdes, pas toujours instinctives et si cela reste assez gérable sur un village, je ne peux pas dire la même chose à l’échelle d’une ville ou d’un royaume où les micro-actions vont se faire de plus en plus pesantes ! Ai-je vraiment besoin de dire à Théo ou à Jingoro que la baraque que je viens de construire à côté d’eux est faite pour être habité ? Dois-je leur dire qu’ils peuvent couper un arbre ou faire des pâtes. Bon… Dans le cas de Théo, peut-être bien mais pas pour Jingoro.
Fabledom casse un peu le plaisir avec un gameplay assez pesant en action à valider et en micro-gestion pas toujours pertinente. Mais le côté génération aléatoire tout en étant mignon pourra séduire les amateurs qui passeront outre cela.
