Grizzland – 50 nuances de grizz

Je vous épargne l’introduction où je ne sais pas quoi dire et où éventuellement, je vais meubler en recopiant un truc d’un site officiel ou du dossier de presse. Certains le font (pas chez nous) mais ce n’est pas notre truc.

Ce n’est pas Casper le fantôme !

Donc dans Grizzland, vous n’avez pas besoin de vous la péter avec votre Xbox One X et avec votre télé 4K. Cela ne sert à rien car après l’avalanche de jeux en 8bits façon NES, j’ai eu le plaisir (bonjour ironie), de découvrir ce jeu qui aurait fait la fierté de la Commodore !

Sérieusement, le jeu pourrait même être sorti d’une calculatrice de lycéen. C’est grossier, c’est terne et je ne reconnais pas ma moitié des objets ou personnages. Impossible de distinguer un ennemi d’un ami sauf en le tuant ou en prenant des dégâts.

Vous avez 3h pour comprendre cette image !

Le gameplay est en mousse avec ses coups d’épée mollassons tandis que les ennemis sont au taquet et reviennent tout le temps. En prime, les sauts sont en carton puisqu’ils ne répondent pas comme il faut, sont bourrés d’inertie chelou et que votre personnage glisse la moitié du temps.

Grizzland m’a fait mal à la gueule. Comprendre le jeu et ce qui s’y passe est compliqué au milieu d’une jouabilité qui va vous rendre fou. Même à 4 euros, la pilule est dure à avaler.

L’épée est grosse… Même pour ce géant !