Inkulinati Retour sur Inkulinati après une petite année...
Nous connaissons Inkulinati. Dès son retour à la rédaction, Riggs lève la tête de FC24 pour dire : "Tu avais fait une preview l'année dernière (ou démo je sais plus)". Quelle sagacité chef, j'avais effectivement fait un tour sur la "game preview" du jeu (c'était là). Quel chemin depuis ?
Nous reprenons donc les bases d'Inkulinati à savoir que nous incarnons une sorte de moine à la tronche de Yoda dans un Moyen-Âge où nos parchemins sont également des champs de bataille sur lesquels notre encre est une ressource pour dessiner nos troupes mais également les faire se mouvoir. Chaque bataille est donc une page, un chapitre, une double page sur lesquels exprimer nos talents de stratèges et où certains combats ont même le récit qui vient s'écrire au fil des tours.
L'ambiance est clairement le point fort d'Inkulinati et c'est agréable de découvrir nos troupes aux traits d'animaux qui n'hésitent pas à exprimer leurs émotions. Visuellement, le côté "livre du Moyen-Âge" est bien fait et les musiques sont à l'avenant. On sent la pointe de second degré comme j'aime et puisqu'il s'agit d'un livre, on peut également utiliser notre crayon, notre main, notre... (non, Théo, pas ça) pour influer sur les batailles tels un narrateur surpuissant dans Sacré Graal.
Par contre, niveau gameplay, je dois dire que le jeu pourrait être plus explicite sur nos compétences car à moins de jouer régulièrement, quand on revient sur le jeu, on aimerait un peu plus de facilité de lecture. Certes, on va retomber sur ses pieds mais un tout petit plus aurait été le bienvenu. Surtout que mine de rien, une fois les premiers combats de tutoriel derrière nous, le jeu ne nous fera pas de cadeau et une erreur peut se payer cher car nos troupes accumuleront de la fatigue et on se retrouvera encore plus en difficulté dans le niveau suivant.
Cela dit Inkulinati est le genre de jeu original qui mérite qu'on ose le tenter. Encore plus si vous avez le Game Pass car il est dedans. Dès lors, osez prendre la plume, balancer toute votre encre et invoquer des ânes pétomanes pour défendre vos manuscrits !
