Edge of Sanity, un jeu Daedalic Entertainment et on sent qu’avec la pochette du jeu et le titre, on va frôler le culte du poulpe géant et la survie physique et mentale ! Vu le rythme de test que l’on a, je me dis que ma santé mentale ne craint plus rien alors je fonce…
Direction l’Alaska où l’on incarne Carter, un gars qui bosse tranquillou dans une station perdue dans le désert blanc. Le temps d’une sieste ou presque, tout part en vrille et la station semble avoir vécu l’apocalypse et vous vous retrouvez à chercher de quoi survivre, aider les éventuels survivants et surtout comment vous barrer de là ! Edge of Sanity nous donne à découvrir un scénario qui frôle ce que l’on connaît de Cthulhu avec ses cultes, ses montres, ses monstruosités qui viennent nous parler dans notre sommeil. Dès les premières minutes du jeu, on sent que la santé mentale de notre héros va être mise à rude épreuve. La santé physique aussi vu que l’on a des créatures qui veulent nous bouffer tout crue.
J’ai apprécié l’idée et l’ambiance de Edge of Sanity mais le jeu m’a pas mal frustré et cela dès la première créature ! Et pourtant, on parle d’une sorte de limace pas plus grosse qu’un chat et qui bouge aussi vite que Jingoro après une journée de 20h de taf d’affilé ! Pas moyen de sauter, pas moyen de lui foutre un coup de pied pour l’envoyer tel un chat kwiskas dans un mur ! Non, j’ai dû lui jeter péniblement un caillou en utilisant les commandes les moins intuitives du monde ou presque. C’est dommage que cette lourdeur de gameplay vienne nous freiner comme ça car Edge of Sanity a des bonnes idées comme la création d’une ambiance pesante, presque collante par endroit.
Mais Edge of Sanity s’englue avec son gameplay et ajoute une dimension crafting pénible où les ressources doivent cocher des cases reconnues du jeu. Si je veux du bois, je ne peux pas prendre une branche juste à côté de mon campement. Idem pour de la ferraille… Je ne peux pas juste piquer une étagère de la base… Bref, assez frustrant.
Visuellement, rien de transcendant dans l’absolu. C’est du dessin pas si mal mais pas si bien non plus. Les musiques s’en tirent mieux pour nous plonger dans l’ambiance. Mais il ne faudra pas compter sur les graphismes pour nous donner le grand frisson.
En resumé, on a une base intéressante, un vrai sentiment d’angoisse qui va nous saisir durant nos parties mais il faudra passer outre le gameplay qui peut s’avérer frustrant à bien des égards. Et c’est l’aspect du jeu qui a le plus mis ma santé mentale en péril !