Test de Thermonuclear – A qui le tour ?

Ratalaika est toujours là pour nous abreuver de jeux divers et variés et c’est donc avec curiosité que je me lance dans Thermonuclear. Il faut dire qu’avec un énième jeu de stratégie au tour par tour, même Riggs n’a rien trouvé à ajouter pour m’embêter ou me donner envie !

Ainsi, nous avons un scénario et honnêtement, je n’étais pas sûr d’avoir tout compris sauf que je dirige un cyborg pour aller buter le cul d’une IA malfaisante dans un monde en pleine troisième guerre mondiale. Bon, en lisant la fiche sur la store, j’ai bien compris l’essentiel et tout va bien. En même temps, ce n’est pas vraiment l’intrigue qui va faire le sel du jeu, on doit buter le méchant final et pour cela on va plutôt se concentrer sur le gameplay.

Je me sens un peu cerné !

Thermonuclear est un jeu de stratégie au tour par tour. Dans des niveaux générés aléatoirement, je vais aller de salle en salle en tâchant de survivre, de me pimper et bref, c’est un roguelite et nous aurons donc notre lot d’upgrade et autre pour aller au bout du bout du jeu. Dans l’idée, on reconnait bien le sel des jeux de ce genre mais dans la réalisation, c’est autre chose. Thermonuclear est lent mais lent… Si lent qu’on dirait Théo devant une notice pour faire des oeufs au plat ou une poule devant un marteau. Chaque tour est une plaie et même quand vous êtes à la manoeuvre, c’est d’une lenteur effroyable.

Et ce n’est pas comme si Thermonuclear était agréable à regarder. Du gros pixel qui tâche au design digne d’un gribouillage sur un coin de feuille pendant un cours de philo au lycée au milieu de musiques et d’une ambiance sonore proches du néant. Bref, difficile de trouver des qualités à Thermonuclear.

Une vache qui pisse dans un tonneau…

Après, ce n’est pas que c’est injouable ou que l’on saigne tellement des yeux qu’il faille une perfusion. Mais tout est fait de façon sommaire. On a l’idée, on a un système de jeu qui a fait ses preuves mais tout est mal fichu. En résumé, Thermonuclear est un énième jeu de stratégie au tour par tour procédurale et devant ses propres écueils et devant la concurrence en la matière, on va forcément trouver mieux ailleurs.