Certains se mettent la pression comme des grands. Maximum Entertainment par exemple, on s’appelant ainsi, ça donne presque le vertige. Mais bon, les gars, avec Wild Bastards, comptent sur toute la team Blue Manchu pour surfer sur un jeu qui comme me l’a rappelé Riggs : « Wild wild west ! Goma avait adoré Void Bastards en 2019 » (c’était là). Donc, on a « la suite » d’un jeu cool et comme Goma est toujours en train de chasser l’élan, je m’y colle !
On reprend le côté rogue, le côté génération de niveau mais on bascule dans un monde de l’espace mais qui la joue western ! Si Void Bastards a eu son passage Game Pass, Wild Bastards n’y est pas (pour le moment en tout cas). On y découvre Spider Rosa et Doc Casino, deux membres d’un gang, qui a été décimé et ils vont poursuivre leur chevauchée folle tout en ramenant à la vie leurs anciens camarades. Ainsi, en plus du côté génération aléatoire, on a la carotte de débloquer la douzaine de personnage du jeu qui ont chacun leur arme et capacité spéciale. Pour faire quoi ? Choper de la thune, échapper aux chasseurs de prime lorsqu’avec un choix limité de héros, on déboule sur une planète. A vous de voir comment obtenir les ressources, survivre aux bastons et vous échapper de la planète.
Dans l’absolu, c’est sympa, l’ambiance western est cool, le côté aléatoire donne une durée de vie folle, bref, c’est cool. Mais il faudra accrocher sur deux points majeurs du jeu : la technique et le gameplay. Sur le premier point, Wild Bastards est bien moins chatoyant que son aîné avait pu l’être. Les zones de combat sont petites, taillées à la serpe, les animations des ennemis sont rouillées… Cela pique nos petits yeux.
Pour le gameplay, en général, cela manque de punch de dynamisme et de précision. L’autre facteur sera le caractère assez déséquilibré des personnages à mon sens. Certains ont des armes amusantes mais plutôt rude à utiliser comme le lasso. De même, si l’arme de Judge peut paraître cool, elle manque de vitesse et vu comment les ennemis peuvent débarquer, vous aurez le sentiment d’avoir une arme bien moins sympa que les autres. Ainsi, Spider Rosa avec ses deux flingues a un jeu à distance et une vitesse parfaite pour se lancer. Et si Casino a une arme pour se battre plutôt proche, sa capacité spéciale va tuer un ennemi aléatoire où qu’il soit. On voit le même genre de délire avec Smoky qui va brûler trois ennemis aléatoires… Cela change des pauvres clones de Rosa qui ne parviennent pas toujours à convaincre les ennemis.
Assez vite, on aura nos chouchous et on va laisser les autres au vestiaire. Mais cela se passera si vous accrochez à l’ambiance du jeu et que vous lui pardonnez ses défauts. Personnellement, plus je jouais, plus j’avais envie de relancer un autre FPS avec génération aléatoire que j’avais kiffé et qui était plus propre sur tous les aspects : Roboquest.
