Ok, voilà de l’indé, du pixel et de la plateforme avec un peu de shooter. Un peu seulement car vous êtes un cow-boy solitaire ou presque puisque vous êtes accompagné d’un canard et votre arme est un six-coups ! Voilà pour l’intro, ne me remerciez pas !
Dans Luckslinger, votre héros et son canard vont donc arpenter l’ouest sauvage et défendre la veuve et l’orphelin. Pour cela, il faudra survivre au monde entier qui veut votre mort. J’exagère car il y a aussi les PNJ qui filent des quêtes en comptant sur notre bonté d’âme et les vendeurs qui veulent nous extorquer nos pièces d’or chèrement gagnées.
Bref, Luckslinger joue la carte du connu mais il a également le facteur « chance » qui permet par endroit de survivre à un piège ou de sauter plus loin grâce à un coup de pouce du destin. Sympa mais pas déterminant car la plupart du temps, il faudra jouer du saut, du flingue et de la roulade pour survivre. Classique une fois de plus mais plutôt pas mal fait. Suffisamment pour que ce soit votre faute si vous ratez !
Luckslinger se paie le luxe du second degré avec certains dialogues et les écrans de chargement qui sont là pour nous faire sourire. Tout ça sur fond de pixel digne de la fin des 80’s mais au moins l’action est claire. Ce qui fait la « touch » de Luckslinger, ce sera cet humour, votre canard et la musique de western !
Alors, ça reste du pixel, ça reste du « je saute et bang bang » mais c’est globalement agréable. Pas transcendant et après ma partie, grâce à la musique, j’ai eu envie de retourner sur Red Dead Redemption 2 pour tâter de l’ouest sauvage, le vrai !