KEMCO encore et toujours ! Vous allez me dire : « encore un RPG en pixel et au tour par tour avec des personnages mignons et de l’humour » ! Et si je vous disais que « PAS… DU…TOUT… » !
Dans METRO QUESTER, vous devez gérer une équipe de survivant dans un monde post-apocalyptique. Vous devez donc explorer les sous-sols de Tokyo pour en tirer les trésors mais aussi de quoi vivre. Et comme c’est un monde post-apo, vous avez le plaisir d’avoir des créatures mutantes dans le lot. Le cadre est cool et on a près de 24 personnages à choper pour 8 classes différentes.
Mais, il faut entrer dans le délire car METRO QUESTER joue une carte assez originale outre un cadre sobre avec peu de dialogues : une interface minimaliste où d’un côté je vois mon équipe de 5 façon manga et le reste de l’écran est digne d’un écran de Gameboy ou d’un vieil Amstrad ! Assez déroutant de prime abord, on a une partie exploration où l’on cherche des vivres, des trésors en se déplaçant dans un mixte entre Pokémon Dungeon (mon spin of préféré de la saga) et Etrian Odyssey.
La comparaison avec Etrian n’est pas la seule car les combats sont au tour par tour où l’on choisit les actions de nos gusses. Mais ici, on liste plutôt une série d’action par personnage selon leurs capacités et leurs coûts puis on laisse le round se dérouler. Chaque personnage peut donc déclencher 2 ou 3 actions selon les besoins du moment. Après le combat, tout le monde est soigné même ceux qui ont mordu la poussière. De quoi rassurer Riggs et son envie de foncer en première ligne.
Le système est plutôt prenant même si le jeu nous laisse grandement nous débrouiller. On a deux écrans de cadre et d’explications puis nous sommes lâchés dans la nature ou plutôt les ruines de Tokyo.
On peut dire qu’avec METRO QUESTER, KEMCO donne dans l’originalité et le jeu qui se démarque. Vu les visuels du jeu, on peut dire que le pari est osé mais mine de rien, ça le fait. On se laisse embarquer et on enchaîne les excursions, on s’attache à nos héros et on ne voit pas le temps passé. J’aurais aimé pouvoir me créer une équipe pour pouvoir refaire toute la rédaction mais j’ai apprécié la découverte de METRO QUESTER même si je reconnais qu’il n’est pas pour tout le monde.