QUBYTE fait également parti de ces développeurs indé qui sont prolixes et qui sont plein de surprises. Que ce soit sur les styles de jeu, les thèmes ou juste… Leur qualité. C’est donc comme une boite de chocolat ou une boite de crabe… Enfin bref, Mustache In Hell a un titre qui dépote et comme dirait le pitch de Riggs : « un jeu avec un perso qui s’appelle John Moustache, c’est forcément pour toi ! « . Et oui, un amateur de barbe et de style de barbe comme moi ne peut pas être indifférent à un personnage qui a un nom comme Moustache et une pilosité à l’avenant !
Me voici donc John Moustache, un beau gosse moustachu et accessoirement, un agent redoutable et redouté qui n’est pas sponsorisé par La Redoute ! Après des songes étranges, me voici donc face à la mort qui m’annonce que c’est la fin pour moi sauf… Si je botte quelques culs pour elle car c’est devenu un peu tendu de la moustache dans le royaume des morts. Je m’embarque donc dans une mission à travers 5 mondes pour faire le ménage façon émincé et accessoirement sauver mes moustaches. Un scénario « classique et efficace » avec un brin de second degré. Pourquoi pas et mon héros est classe.
Enfin… Si vous aimez les pixels et que vous n’êtes pas hyper regardant sur ceux-ci. Ce n’est pas horrible mais ce n’est pas fameux pour autant. Un côté plat, redondant et dans des décors assez vides. J’imaginais que chaque monde serait un biotope différent et coloré… Bah… J’imagine encore. Sans compter que la bande son, m’a touché une moustache sans toucher l’autre…
Il me reste donc le gameplay. Nous sommes dans un twin-stick shooter et dans Mustache In Hell, on va d’une arène à l’autre. Dans chaque arène, il faut faire le ménage, puis on recommence plus loin. Rien de nouveau, mais si c’est pêchu, ça peut le faire à l’instar d’un Hades. Mais ici, c’est mou du genou, limite envie de somnoler et je vais d’un item à l’autre en vidant mes chargeurs comme Shinzay viderait le rayon pasteis de son épicier préféré pour le goûter ou comme Riggs viderait… Enfin, vous m’avez compris, on passe en mode automatique et on enchaîne le jeu sans plus de plaisir.
Une fois la découverte passée de notre superbe héros, Mustache In Hell est un shooter qui n’est pas à la hauteur de son héros et qui est un peu fainéant. L’avantage, c’est qu’en cas d’insomnie, on fini un niveau et on ira dormir comme un bébé moustachu !
En bonus, voici notre replay découverte du jeu :