Vous vous souvenez de #IDARB ? Un jeu de sport où tous les moyens sont bons pour mettre la balle dans le but adverse, le tout emballé avec une réalisation minimaliste. Et bien, OctaFight c’est un peu le même délire mais cette fois, c’est centré sur le combat. Dans ce titre, il faudra être le dernier survivant.
Déjà, il faut savoir que OctaFight n’est jouable qu’en multi, et seulement en local. Oubliez le mode solo, il n’y en a pas. Oubliez également le multijoueur en ligne, cela n’existe pas non plus. Par contre, on peut jouer jusqu’à 8 joueurs, et là, cela peut être un beau bordel dans votre salon. OctaFight est un jeu de combat explosif où il faut se déplacer vite, sauter, se protéger et surtout lancer des bombes. Et il faut bien le faire : en effet, il faut non seulement balancer une bombe au bon endroit pour faire mouche, mais il faut également prévoir le moment où elle va exploser. Cela apporte un peu de tactique dans ce monde de brute car OctaFight est globalement bourrin.
Lorsqu’on joue à OctaFight, il faut être bien réveillé. Déjà, car graphiquement, on est dans l’ultra basse résolution. C’est du pixel de pixel à ce niveau là. Alors, ok, cela veut donner une identité visuelle au titre, mais c’est franchement minimaliste et surtout, cela rend la lisibilité douteuse. C’est dommage, car à 8, c’est un vrai beau bordel où la mort est possible à tout moment. Le mix « plateforme/tir » est bien dosé, il faut savoir gérer ses déplacements, ses sauts, ses bombes et également son bouclier pour sauver ses miches de pixel. La bande son fait le job avec une musique entrainante mais loin d’être mémorable. Niveau durée de vie, cela dépendra du nombre de potes que vous aurez sous la main pour y jouer.
OctaFight est un petit jeu à prévoir lors d’une grosse soirée multi sur canapé. Il ne coute que 4,99 euros, donc il ne va pas vous ruiner. Enfin si, peut-être un peu les yeux, la faute à des pixels vraiment baveux. Dommage tout de même qu’on ne puisse rien faire du tout en solo ou en ligne. Cela limite les possibilités pour se faire des sessions de jeu et forcément, l’intérêt du jeu en prend un coup.