Orten Was The Case offre une expérience intrigante basée sur des boucles temporelles, un concept déjà exploré dans d’autres récits comme le merveilleux Outer Wilds, ou plus vieux encore, The Legend of Zelda : Majora’s Mask.
Le jeu, développé par Woodhill Interactive, plonge les joueurs dans l’histoire captivante de Ziggy, un adolescent amnésique doté du pouvoir de revenir dans le temps pour éviter l’explosion imminente d’une ville appelée Orten. L’intrigue initiale évolue de manière surprenante, passant d’une simple recherche d’identité à une histoire impliquant le spiritisme, l’occultisme et les secrets de puissants dirigeants d’entreprises. Les nombreux fils narratifs tissés dans le jeu offrent une expérience immersive, particulièrement appréciable. Le tout sous fond d’énigmes.
La présentation du jeu est à la fois unique et étrange, avec des graphismes stylisés et dessinés à la main créant un monde visuellement captivant. Cependant, les modèles de personnages, bien que parfois étranges, s’intègrent de manière inégale dans cet univers. L’absence de doublage vocal est compensée par des boîtes de texte, des grognements et des chuchotements, ajoutant une atmosphère particulière. Les éléments visuels peuvent être mémorables, mais certains personnages peuvent sembler discordants par rapport au reste du jeu.
En ce qui concerne le gameplay, le mécanisme de boucle temporelle est bien intégré, créant une expérience avec des quêtes optionnelles et des secrets à découvrir dans un monde semi-ouvert dense. Malgré tout, certains aspects, tels que les mécanismes de plateforme et les combats, laissent à désirer. Les déplacements peuvent parfois sembler rigides et imprécis, et les combats, bien que peu nombreux sont inintéressants.
En conclusion, malgré quelques lacunes dans les mécanismes de jeu, Orten Was The Case offre une expérience narrative captivante sur une durée d’une petite dizaine d’heures. Si vous êtes prêt à surmonter ces défauts vous trouverez un récit engageant soutenu par un monde bien construit et visuellement unique.