Overwatch 2 débarque et les amateurs de FPS en équipe sont aux anges (et je ne parle pas de Mercy). Le premier opus était dynamique, coloré et il a su continuer à évoluer pour offrir un gameplay toujours plus rigolo et intéressant. Les rôles et le charisme des personnages ont fait du premier épisode un jeu séduisant. Et je ne parle même pas des goodies, figurines et autres trucs trop mignons qui m’ont fait de l’œil depuis la sortie du jeu. Overwatch 2 est donc dans la place et les choses changent ! En bien ?
Overwatch 2 passe en free to play comme beaucoup de jeux. Dans le style d’Overwatch 2, je pense notamment à Paladins qui est un F2P que j’apprécie beaucoup (mais certains parleront d’Apex Legends) et qui n’a pas cessé d’ajouter des personnages. Overwatch 2 devient donc gratuit et aura un Battle Pass. C’est classique mais ça fait toujours « zizir ». Dans la version de base, nous avons accès à un certains nombre de personnages (j’y reviendrai) et l’on peut « merger » nos comptes pour rechopper des éléments que l’on avait durement gagné dans le premier opus.
Le Battle Pass quant à lui permet d’avoir des éléments cosmétiques comme le costume mythique de démon pour Genji ! La partie gratuite ne sera pas en reste avec quelques costumes sympas comme celui pour Winston.
Sachez que, comme je l’ai déjà mentionné, si vous aviez Overwatch premier du nom, vous gardez vos skins, des boites non ouvertes et vous choppez Kiriko directement ! Et Kiriko, c’est une bonne nouvelle comme je le détaillerai plus bas !
Le jeu passe d’un 6vs6 à 5vs5 (comme Paladins) ! Donc l’équipe Meta du jeu est autour d’un tank, deux attaquants et de deux soutiens (pas comme Paladins qui a deux tanks, un attaquant et un soutien). On privilégie donc le jeu rapide et mobile. A noter que les tanks seront tout de même costauds pour mettre la pression mais les attaquants bougeront plus vite. Les soutiens vont bénéficier d’un soin automatique quand ils ne seront pas en combat. Cela change un peu le dynamisme d’un jeu qui n’en manquait déjà pas. Les « purs » tanks comme Reinhardt ou les healers comme Mercy seront toujours de bons personnages mais il faudra un peu plus de savoir faire et de mouvement pour tirer son épingle du jeu. En effet, Reinhardt a un bouclier top of the pop mais son allonge au marteau est riquiqui. Mais vous serez un véritable protecteur du groupe qui sera plus à l’abri qu’avec d’autres tanks qui mettront la pression avec des tirs plus lointains. Mercy avec son switch heal/tir est une excellente soigneuse mais elle est moins versatile qu’un Lucio qui soigne passivement, bouge comme un feu follet et tire dans tous les sens.
Le PVE est une « nouveauté » et je mets des guillemets car nous avions dans le premier jeu des événements où l’on pouvait avoir cette dimension. Ici, c’est un vrai mode et il intègre le système de Talent qui est constitué d’arbre de compétences pour chaque personnage et où l’on débloque les compétences souhaitées au fil de l’aventure. Un bon moyen de plonger dans l’univers d’Overwatch mais ce mode est … absent pour le moment. Il faudra donc attendre 2023 pour en reparler.
Le casting précédent a vieilli (youhou des belles barbes) et/ou avec des costumes différents. Mais, nous avons aussi des petits nouveaux comme la Junker Queen chez les tanks ! Le genre de géante punk post apo qui a déjà son fan club. Chez les soutiens, c’est Kiriko la ninja mystique invoquant un renard qui semble s’être échappée de Paladins qui a rejoint les rangs. Les « damages », il s’agit de Sojourn qui va jouer du gros canon pour infliger des dégâts ! Il y a 35 personnages mais on voit que ce sont les attaquants qui restent les mieux achalandés avec 17 personnages contre 10 tanks et 8 soutiens ! Les « anciens » auront aussi des compétences légèrement modifiées pour tâcher d’équilibrer le jeu comme il se doit.
Le casting est plaisant. J’ai retrouvé mes chouchous et je les kiffe toujours. Que ce soit Reinhardt en tank, Pharah ou Soldier en attaque (j’aime toujours autant Cassidy et Hanzo même si je suis mauvais avec eux) ou encore Mercy et Baptiste chez les soutiens (big up à Moira quand même). Lorsque vous débutez, vous avez Winston, Orisa, Zarya et mon poto Reinhardt. J’aime bien Winston car j’adore les primates même si je ne suis pas fortiche avec lui. Il est un tank solide pour commencer et très mobile donc il a de quoi vous donner la banane. Pour les attaquants, nous avons toujours le porte étendard Tracer mais également mes chouchous Soldier et Pharah ainsi que Torbjorn, Reaper et Widowmaker. Soldier a la réputation d’être le perso pour débuter avec des tirs nourris, des rockets et une zone de soin. Et bien, c’est toujours d’actualité et il reste donc LE choix facile pour se lancer (et même plus). En soutien, ce seront Lucio, Mercy (youhou) et Moira ! Je l’ai mentionné mais Lucio est, à mon sens, un excellent starter car son soin passif, son boost d’équipe ainsi que sa mobilité et son tir font de lui un personnage facile pour débuter en soigneur.
Les nouveaux sont agréables à jouer et s’intègre bien à l’univers Overwatch globalement. La Junker Queen est un personnage qui met la pression et qui donne une belle impression de puissance. J’ai trouvé ce personnage plutôt facile à prendre en main et à adopter. Sojourn m’a demandé un peu plus de taf. Son canon est puissant mais elle m’a demandé plus de savoir faire. Etant un soigneur patenté, j’ai naturellement adopté Kiriko. Un personnage mobile, facile à mouvoir pour soigner rapidement et sans bavure. Ayant pas mal joué à Paladins, j’ai retrouvé certaines similitudes de jeu avec ce perso. D’un point de vue « Overwatch », cela m’a donné l’impression d’avoir Genji en soigneur : grande mobilité et jet d’objet pour soigner/attaquer.
Une fois que j’ai dit ça, je peux également balancer le fait que nous avons 22 cartes et au total six modes de jeu mais parlons du cœur de la maison : le plaisir. Cela passe par une ambiance et une technique dont les bases s’apprennent vite mais demandent de la pratique pour les maîtriser. Le jeu d’équipe demeure primordiale et la méta du jeu fonctionne bien car on sent vite le déséquilibre sans tank ou sans soigneur dignes de ce nom. Et cela passe par le gameplay qui est aux petits oignons. Les compétences répondent bien et je n’ai pas eu de soucis pour viser/utiliser les armes de base. Niveau déplacement, ça répond du tac au tac et je n’ai pas eu de soucis de lag ou autre lors de mes parties. Même sur des parties en tant qu’attaquant, où la file d’attente est plus longue, je n’ai pas eu à attendre plus de 3 minutes pour rejoindre une partie.
Une transformation réussie pour Overwatch 2 qui fait dans la continuité mais en mieux. Il reste une référence dans son genre avec son côté cartoon et technique. Et lorsque le mode PVE sera présent, il pourrait devenir encore plus incontournable.