La série Plants vs Zombies est connue des amateurs de tower defense. Le principe étant simple et addictif. Comment faire pousser des plantes susceptibles de repousser une armée de zombies. EA et Pop Cap Games débarquent avec un nouvel épisode en mode TPS survolté bien loin du tout premier épisode en 2D à la sauce tower defense!
Dans Plants vs. Zombies: La Bataille de Neighborville, deux camps sont possibles : celui des défenseurs de la ville (les plantes) ou celui des attaquants (les zombies). Le « scénario » est surtout un gros prétexte pour se foutre sur la gueule et cela me va bien.
Deux choix (hors mi le camp) pour cela : le PVE ou le PVP. Dans le premier, vous allez accomplir des missions dans des coins de la ville. Cela ne va pas vous péter un neurone mais au moins vous ne serez pas perdu. Idem pour le PVP qui est garni de modes de jeu facilement appréhendables comme prendre une zone, buter les autres ou résister aux vagues ennemis. Dans tous les cas, libre à vous d’y aller avec vos potes ou de rejoindre des inconnus. Le PVE peut même se faire en solo avec parfois des bots que vous sauverez. Bref, il y a de quoi faire et l’humour du jeu aide au plaisir.
Surtout qu’au début du jeu, même votre guide local vous le dit : il y a beaucoup de choses à faire dans l’ordre que l’on veut et du coup, c’est le bordel ! Les premiers pas dans Plants vs. Zombies: La Bataille de Neighborville sont un peu hésitants. On se paume, on cherche ce que l’on veut faire mais petit à petit, on prend ses marques. Comme je l’ai dit, le jeu n’est pas là pour vous torturer de trop les méninges.
Le gameplay est d’ailleurs facile à prendre en main. On voit que Plants vs. Zombies: La Bataille de Neighborville lorgne du côté des Team Fortress ou Overwatch dans le style de jeu. Ainsi, dix classes par camps pour trois grands styles (attaque, tank et soutien) et trois compétences par classes. L’attaque est bien représenté avec 5 personnages possibles par camp. Vous aurez du tireur, du bastonneur, du super-héros, etc. Côté tank, c’est la fête avec des gars solides avec bouclier, de la gatling ou du pirate fou. Les soigneurs lorgnent du côté plante joyeuses ou savants tarés. Il y a en a pour tous les goûts et les personnages assurent le spectacles suffisamment pour nous faire oublier quelques soucis technique.
Soucis numéro un dans ce type de jeu, un temps de latence lors de l’activation de certaines compétences. Ainsi, il arrive qu’elle se déclenche tout de suite ou qu’elle mette du temps. Pas toujours « opti » lorsque l’on veut survivre à un duel. Idem, il arrive que le jeu lag lorsque trop d’éléments sont à l’écran. En mode horde par exemple, c’est typiquement ce qui peut se produire.
L’autre soucis technique est le clipping et le scintillement qui vont avoir raison de vos yeux. Certes, Plants vs. Zombies: La Bataille de Neighborville est coloré et plein de détails rigolos mais il est aussi assez violent avec vos rétines. C’est dommage car je le répète, le jeu est plutôt rigolo à regarder et ne manque pas de petites attentions.
Plants vs. Zombies: La Bataille de Neighborville est donc un jeu fun qui parvient à éclipser certains petits tracas sans pour autant les faire disparaître. On s’amuse, on saute partout, on tire. C’est un peu l’alternative Splatoon pour le One. Avec vos enfants ou avec des potes, c’est rigolo d’aller arpenter les différentes zones du jeu. Cela dit, le côté fouillis et la technique rappelleront que Plants vs. Zombies: La Bataille de Neighborville n’est pas le number one dans la catégorie.