Voilà le genre d’article où je me fais plaisir car ce n’est pas dans ma liste de tâche, ce n’est pas comptabilisé dans les stats de Riggs de fin d’année (comme mes articles Fortnite) mais quand on aime, on ne compte pas ! Ce serait comme compter le nombre de victimes d’une attaque musou ! Quoique, ça se compte en fait avec un grand sourire ! Et c’est bien du prochain musou que l’on parle, il sort dans un gros mois et une démo se présente à nous. Ah le temps des démo en cadeau dans les magazines, les céréales ou juste comme ça ! J’ai démonté la démo de Dynasty Warriors 2 quand j’ai eu ma Playstation 2 (en plus de celle de SSX). J’ai donc été accroché par le gameplay (du beat’em up), ainsi que par le casting et le cadre des trois royaumes. Après un épisode 9 en demi-teinte mais après un épisode Samuraï complètement fufu la moquette comme on aime, je suis curieux car du coup, pour moi, le dernier épisode qui m’a marqué de la marque sur les Trois Royaumes est Wo Long (en collab’ avec les gars de Nioh) où j’adore venir me perdre !

Dynasty Warriors Origins est donc une suite qui fait œuvre de préquelle. On ne va pas suivre Guan Yu et ses amis comme d’habitude et en retraçant le livre en passant d’un perso à l’autre dans des batailles titanesques, ici, on va incarner un vagabond anonyme qui va devenir ami-ami avec un certain nombre de protagonistes bien connus notamment lors des premiers chapitres de l’histoire. Dans la démo, on se retrouve à la bataille de Sishui, une bataille bien connue qui sert de prélude avant la fameuse bataille de la porte de Hulao. La démo nous dit que certains trucs changeront mais en l’état, nous sommes aux côtés de la coalition menée par Yuan Shao et ça me va très bien. Pour le cadre, l’histoire, c’est toujours aussi cool, les personnages ont eu un petit relooking pour qu’ils aient l’air plus jeunes comme pour le dernier Samurai Warriors. Globalement, ça le fait bien et mon chouchou, Xiahou Dun est toujours aussi classe ! Pour notre perso, c’est BG random à mon sens. Il ressemble à un perso lambda mais beau gosse, pour le moment, pas de personnalisation en vue et c’est bien triste car que ce soit dans sa saga principale ou encore sur Wo Long, nous avons l’habitude d’avoir un avatar à notre goût. Cela casse un peu l’immersion et une part, peut-être naïve, de moi, espère encore pouvoir changer l’apparence de mon avatar.
En tout cas, on peut utiliser le style des autres personnages et paramétrer nos attaques spéciales. Un classique pour les amateurs de la version Empire du jeu. Et le gameplay, c’est le coeur de la maison dans un Musou ! Ici, le système me rappelle fortement le système renbu du jeu introduit dans l’épisode 6 et souvent malmené par les fans. On se concentre donc à enchaîner nos coups en balançant du spécial en cas d’officier un peu vindicatif. En même normal et supérieur, il faut également faire attention à la force des attaques ennemies mais en « facile », on peut tout bloquer donc un peu de concentration contre certains « boss » et ça passe crème pour le reste. Le système de combat, une fois accepté, marche bien. Le côté renbu + spécial fonctionne mieux d’un côté que la recette classique + spécial. Cela a sûrement permis les petites animations pour faire du lourd quand un officier perd son bouclier et à favoriser les interactions avec notre compagnon si l’on choisi un BFF sur le champ de bataille. De même, les stratégies s’exécutent plus facilement que dans Empires et ont de la gueule. Alors, c’est vrai que l’on est très dans le bourrinage en règle et perso, je préfère le système classique pur un peu comme dans le dernier Samurai Warriors où j’avais plus le sentiment de contrôler mon « poutrage » plutôt qu’ici où je sabre sans trop faire attention en balançant un spécial de temps à autre ou un musou. Mais on peut dire que le spectacle est là malgré le côté un peu brouillon des choses par moment.
Idem pour la technique car afficher 10 000 gars qui se tapent dessus, c’est bien mais lors de la démo, j’ai eu quelques freezes et ralentissements par moments. De même, l’affichage de certaines troupes et officiers étaient parfois limite. Et ce n’est pas parce que le jeu est passé dans une autre dimension visuelle. Un musou, même un « joli musou », ce n’est pas la fine fleur du graphisme. Les grands héros sont bien faits mais n’allez pas regarder autour d’eux ou leurs soldats. Idem pour les animations où l’on alterne la grosse classe et le mouvement robotique maladroit où l’on va même parfois louper sa cible qui était pourtant devant nous !
Au final, est-ce que je me suis amusé sur cette démo ? La réponse est oui car je suis un fan de musou. Mais je vois bien qu’il y a un ensemble de choses qui me posent question comme la réalisation globale, la personnalisation de mon héros, le système de jeu à moyen/long terme. Tel Zhuge Liang, je m’attends à ce que le jeu nous sorte un as de sa manche mais je vais rester tout de même pragmatique comme Sun Quan en attendant.