Prisonela DX offre une plongée dans l’univers de l’incarcération à travers un format de plateforme frénétique. Les niveaux sont courts mais intenses, demandant aux joueurs d’utiliser des capacités de parkour pour éviter les pièges et progresser. Chaque mort conduit à une nouvelle configuration de niveaux, offrant un défi renouvelé à chaque instant. Avec son style pixel art et ses niveaux imprévisibles, Prisonela DX a tout pour réussir… Ou pas.
Graphiquement, Prisonela DX opte pour le charme du pixel art classique, agrémenté d’un filtre CRT pour un effet nostalgique. Ce n’est pas vilain dans son genre, mais j’ai déjà joué à pas mal de petits jeux qui ressemblent à Prisonela DX. Les animations, bien que correctes, ne se démarquent pas particulièrement, restant dans la moyenne des jeux du genre encore une fois.
En ce qui concerne le gameplay, Prisonela DX adopte un style « die and retry » qui pousse les joueurs à agir rapidement sous peine de mourir fréquemment. Les niveaux s’enchaînent de manière aléatoire, empêchant les joueurs de mémoriser une séquence précise et ajoutant ainsi un défi supplémentaire. Donc c’est du Die and Retry and Die again and again !
Ce qui est dommage, c’est que le gameplay manque de précision. Le personnage glisse légèrement du coup, on meurt aux moindres pièges un peu coton. La bande-son, bien que rythmée, peut devenir répétitive à la longue, avec des boucles musicales qui reviennent trop fréquemment.
En conclusion, Prisonela DX nous laisse un sentiment de déjà-vu. Pour les amateurs du genre, Prisonela DX pourrait offrir quelques heures de divertissement, mais il est difficile de recommander ce titre lorsque d’autres titres mieux finis et plus originaux abondent sur le marché.