Pushy and Pully in Blockland, retenez bien ce nom, car il faudra l’éviter à tout prix si il arrive en promo sur le store Xbox. Oh, c’est « meugnon » il y a du rose, et cela ressemble à Bomberman. Fuyez pauvres fous ! Ce jeu réussit à cocher toutes les cases de la bouse : direction artistique dégueulasse, musique qui fait saigner les oreilles, maniabilité ignoble, fun confiné ailleurs, ou encore, une technique lowcost à la ramasse…
Mais qui a bien pu vouloir se lancer dans un tel projet… Pushy and Pully in Blockland nous propose de voyager à travers 50 niveaux afin de résoudre des puzzles et buter des bestioles. Et tout ça pour voler un vaisseau spatial pour pouvoir se barrer de Blockland. Tu m’étonnes, j’ai envie de fuir ce monde ignoble en pixel art bien moche. Alors pour info on peut jouer à deux, mais il faut vraiment avoir envie de faire souffrir un ami ou sa compagne pour lui infliger ça. A la rigueur pour punir un enfant d’une fratrie pourquoi pas ? « Fini ton assiette et range ta chambre sinon tu joues à Pushy and Pully !!! » je suis sûr que ça marche !
Le concept est simple : il y a des blocs de couleurs, et des ennemis. Il faut tuer tous les ennemis en les écrasant avec les blocs. Et quand on aligne 3 blocs (ou plus) de la même couleur ensemble, cela débloque un bonus, genre une bombe. Voilà, c’est tout. Alors dans les faits, pourquoi pas, ça peut le faire. Oui, ça peut le faire. Mais il faut savoir que notre personnage semble glisser sur un lac gelé, et en plus, il doit être dans un autre univers car il y a une putain de latence entre ce que je lui dit de faire, et quand mon avatar veut bien le faire. Et vu que les niveaux deviennent de plus en plus complexes, on a envie de fracasser son pad, et ça, c’est un mauvais plan. Le reste j’ai déjà dit : c’est laid, il n’y a aucun travail graphique de level design ou de direction artistique. Les animations sont à chier, les couleurs criardes, etc. Et la musique, tout comme les bruitages d’ailleurs, finissent le travail.
Pushy and Pully in Blockland est une belle grosse merde. Il mérite un bon gros coup de pied au cul. Un titre qui finira sans doute dans le flop 10 de l’année 2020 !