Road Maintenance Simulator 2 – Winter Services – La vie de la DDE au fil des saisons

Road Maintenance Simulator 2 – Winter Services est une simulation de la vie quotidienne d’un agent de la DDE dans un pays où il y a de vraies saisons.

Clairement, cet opus ressemble beaucoup au premier Road Maintenance Simulator, avec quelques tâches supplémentaires. Cependant, il n’y a absolument aucun tutoriel, ce qui fait que, si l’on n’est pas familier avec le jeu, on se retrouve rapidement perdu. J’ai mis une bonne heure à comprendre la logique du jeu, à m’y retrouver, et à réussir à accomplir les différentes tâches.

Mais quelles sont ces fameuses tâches, me demanderez-vous ? Eh bien, tout ce que l’on peut observer ou subir nous-mêmes au quotidien sur les routes : dégager les voies des arbres tombés après une tempête, réparer des nids-de-poule, bloquer des routes pour y effectuer des travaux, et bien plus encore.

C’est parti pour aller compacter du sol

Vous commencerez vos différentes tâches au printemps, où vous devrez planter, arroser, tailler des arbres, couper ceux qui sont tombés, ou encore nettoyer la chaussée des déchets abandonnés par des automobilistes peu respectueux. Pour passer à la saison suivante, vous devrez accomplir des objectifs liés à la construction d’une nouvelle route et réaliser quatre tâches différentes.

Une fois cela fait, il vous faudra utiliser votre tablette pour changer de saison. Ce système m’a un peu déçu, car les saisons ne progressent pas automatiquement, ce qui aurait permis de varier les activités de manière plus fluide. De plus, comme il n’y a aucun tutoriel, on met du temps à comprendre ce mécanisme, ce qui peut devenir frustrant. Découper des arbres, c’est intéressant un moment, mais cela devient vite répétitif.

L’aspect le plus amusant arrive en hiver : fini de manipuler du bitume et des végétaux, place à notre pire ennemi en France – la neige. Vous sortirez donc les chasse-neiges et les saleuses pour dégager rapidement les routes et rétablir une circulation fluide.

On va nettoyer tout ça au Kärcher.

Passons maintenant à l’aspect simulation et physique du jeu. Sur ce point, j’ai été très déçu. La simulation est peu poussée et les commandes ne sont pas du tout intuitives, notamment à la manette. Par exemple, utiliser certains outils, comme la tailleuse montée sur votre véhicule multifonction, est une vraie galère. Si vous recherchez de la précision, passez votre chemin.

Dans les différents véhicules, le cockpit ne sert à rien, à part pour avoir une vue intérieure, ce qui est regrettable. De plus, les actions comme poser des cônes de signalisation ou découper des arbres manquent de précision. Il m’arrivait de devoir m’y reprendre à deux ou trois reprises pour placer correctement les cônes, ce qui devenait vite agaçant.

Les véhicules eux-mêmes sont peu agréables à conduire : rigides et dépourvus de réalisme. On est plus proche d’un jeu d’arcade que d’une véritable simulation.

Brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr de la neige partout.

Un autre point frustrant concerne les missions liées à la construction de routes. Par exemple, lorsque vous devez transporter un compacteur sur site avec votre semi-remorque équipée d’un plateau, il faut systématiquement le ramener à la fin de la mission. Cela pourrait sembler réaliste, mais quand la mission suivante nécessite encore cet engin au même endroit, cela devient répétitif et ennuyeux.

Graphiquement, le jeu n’est pas vilain, bien qu’il reste en deçà de ce que l’on pourrait espérer. En revanche, j’ai été agréablement surpris par la partie audio, notamment par la musique. Si vous préférez jouer sans musique, il suffit de la désactiver via votre tablette. Mais si vous aimez jouer en musique, vous aurez accès à une playlist convenable, proposant divers styles. Personnellement, j’ai opté pour de la country en boucle, ce qui m’a aidé à supporter l’agacement causé par les trajets inutiles.

Notre meilleur amis pour l’entretien des routes

Pour un tarif de 29,99 €, Road Maintenance Simulator 2 – Winter Services est une simulation relativement faible qui vous occupera peut-être une demi-journée, mais où l’ennui risque de rapidement s’installer. À moins d’être un grand fan des jeux de simulation, je ne le recommanderais pas à tout le monde.