Runnyk propose un voyage viking dans un monde glacial, mettant en scène un héros déterminé à sauver sa bien-aimée. Cependant, malgré un pixel art simpliste, le jeu présente certaines limites qui peuvent laisser les joueurs sur leur faim. Bien que les graphismes en 2D captent l’atmosphère de la routine de Jingoro avec des sangliers à éliminer et des squelettes, ils manquent parfois de détails. Les environnements variés apportent de la diversité mais la conception des personnages et des créatures pourrait être plus élaborée pour susciter un réel intérêt.
L’histoire de Runnyk suit des clichés narratifs familiers. La malédiction, le pacte avec une sorcière et la quête des runes magiques sont des éléments narratifs déjà vus dans d’autres jeux. Les personnages rencontrés au cours du voyage manquent clairement de profondeur, rendant l’expérience narrative inintéressante.
Le système de combat, bien que dynamique, peut devenir répétitif à la longue. Les mouvements et les attaques manquent d’innovation. Ainsi, on se retrouve à taper avec une hache et utiliser des pouvoirs. Les affrontements avec les créatures et les boss sont monotones avec le temps.
Un des points faibles majeurs de Runnyk est sa durée de vie relativement courte. On traverse le jeu assez rapidement, ce qui peut laisser un sentiment d’inachevé. La quête des runes magiques semble être expédiée, laissant peu de temps pour l’exploration pour un metroidvania.
Runnyk offre une expérience de jeu décente, mais son potentiel reste en grande partie inexploité. Les graphismes pourraient bénéficier d’une amélioration, l’histoire d’une plus grande originalité, et le système de combat pourrait être plus abouti. Ce metroidvania est sous-exploité. En fin de compte, Runnyk représente un voyage viking moyen qui, bien qu’offrant quelques moments agréables, laisse un goût d’inachevé.