Savage Halloween – Des bonbons ou on se venge !

Savage Halloween est un jeu dont la pochette me vend du rêve. J’aurais vu ça dans mon rayon jeu étant gamin, j’aurais été séduit immédiatement. Jack O Lantern, un loup-garou et une sorcière sexy prêts à en découdre. Je suis preneur ! Je me lance ! 

Ahouuuuuuuuuu ! 

Quand le prince des monstres et autres décident qu’après la soirée d’Halloween, ils ne vont pas refermer le portail vers la Terre et continuer de faire la nouba, ça ne plaît pas à nos héros qui veulent que les choses restent nickel entre leur monde et celui des humains. L’équilibre cosmique, tout ça. Mais également un caractère de merde car Jack est grincheux quoi qu’il arrive et lui, il n’aime pas la musique à donf’, Lulu ne sait pas s’il est chien ou homme et à besoin de calme pour réfléchir à ça et Dominika… Elle veut surtout retourner dans sa dimension pour ne pas louper sa série préférée. Bref, l’excuse parfaite pour « sauver le monde » ! 

M.Grincheux est dans la place !  

Le scénario est fufu et on est là pour être détendu du slip. Il faut car Savage Halloween n’est pas pour les rigolos. En effet, le jeu est assez dur et certains passages vont vous apprendre la vie. Les passages de plateformes sont les plus simples. On défouraille gaiement et on prend presque la confiance. Ces moments sont surtout parfait pour faire le plein de balles spéciales. 

En effet, les passages shoot’em up sont rugueux. Les ennemis poppent de partout, ils sont vénères et c’est la fête à votre cul. Cela vous met donc de bonne humeur pour faire face au boss de fin de niveau qui est là pour finir le boulot. Vous faîtes ça environ 7 fois et vous avez la recette de Savage Halloween. 

Une phase compliquée, normal : les citrouilles ne volent pas ! 

 

Cela dit, il faut reconnaître qu’il fait le job ! Visuellement, basique, il compense par l’action qui est nerveuse à souhait. Les personnages ont peu de différence entre eux mais c’est surtout la gestion des balles spéciales qui est un coup à prendre. Il y a trop de types de munitions et lorsqu’il faut passer de l’un à l’autre en plein combat, c’est souvent bordélique et on se retrouve à dépenser des bastos que l’on avait pas prévu. 

Pull ! 

 

De plus, la différence de difficulté entre les phases de plateformes et le reste est assez déséquilibré. On se promène trop dans une partie et on mange sa manette dans l’autre. Et il y a aussi ce menu pause un peu taquin qui m’a fait revenir à l’écran titre car j’ai cliqué trop vite et qu’au lieu de reprendre, je suis « revenu »… bref… Un petit moment de solitude… 

Savage Halloween est tout de même un jeu qui offre un certain challenge et un plaisir certain pour les amateurs. Il est loin d’être parfait mais il peut trouver son public. 

Oui, je préfère quand vous courrez !