Sexe, jeu et vidéo - Les gamers sont des voyeurs pervers ?

Les Gamers, nous quoi, on est des pervers. On aime voir des femmes à poil, on aime se faire masser avec finition à Hong Kong, on aime prendre en main une héroïne qui a de gros lolos, pour faire simple, on aime mater pendant qu'on joue, ça nous détend. Enfin, du moins, c'est ce qu'on peut en déduire vu comment l'industrie du jeux vidéo penche à mort vers le dessous de la ceinture.

Dans Dead Rising, Frank West se ballade partout avec un appareil photo pour prendre des zombies en photos, car bon il est journaliste, blablabla, il y a des zombies, blablabla, c'est important d'informer la population, blablabla... Mon cul oui ! Il était surtout venu faire des shoots pour repérer des petits lots sans doute pour le compte d'un autre studio japonais, où même pour Capcom, vu que dans Dragon's Dogma, on peut créer une nana et la faire se balader en culotte pour... rien d'ailleurs, car cela ne sert à rien, sauf à exciter le boutonneux du dimanche.

Oui, comme ça c'est bien Juliet. Penche toi un peu avec ta tronçonneuse pour voir si ça rend bien...

Il faut croire que de montrer un dessous de jupe, un décolleté, ou encore mieux, un bout de téton, ça fait parler, et surtout, ça fait vendre du jeu. Ce n'est pas forcément vrai, mais en tout cas, cela a sans doute permis à beaucoup de titres d'éviter un four encore plus grand. Les jeux vidéo où les femmes sont utilisées comme potiches ou jouets sexuels sont plutôt nombreux. Parfois, cela reste soft avec juste une grosse dose de sous-entendu, comme par exemple dans Sleeping Dogs, où le massage asiatique améliore vos compétences, mais ne vous inquiétez pas, les finitions sont offertes par la maison.

C'est ma masseuse, on marche bras dessus, bras dessous, c'est normal, non ?

Dans Bayonetta, un des titres les plus surcotés de cette génération de consoles cela dit en passant, votre héroïne est une espèce de chaudasse qui a le temps de dézinguer des ennemis tout en allumant le joueur manette en main. Pourquoi faire ? Bah, mettez le même jeu avec un homme qui a la classe, cela s'appelle Devil May Cry, alors pour sortir du plagiat, et trouver son public, il fallait bien trouver une parade. Et puis bon, cela plaira aux frustrés de la vie.

Je porte des lunettes pour faire sérieuse, cela suffit non ?

Dans Lollipop Chainsaw, un titre ignoble où la caméra vous donnera envie de vous défenestrer à chaque changement de plan, vous contrôlez une petite pom pom girl allumeuse et aguicheuse, qui suce des sucettes, qui porte la tête de son petit ami à côté de son cul, et dont son professeur, son Sensei pardon, est un énorme pervers qui fait exprès de se jeter dans sa poitrine rebondit. L'humour est mis en avant, alors cela reste sympathique dans la démarche, mais pareil, on sent que cet enrobage pleins d'allusions sexuelles n'est là que pour faire parler le baveux, et que sans cela, ce titre serait aussi connu que... merde j'ai oublié son nom d'ailleurs.

Si on regarde assez longtemps la culotte de Juliet, on a un succès !!! Ça ne s'invente pas !!

Heureusement, parfois le cul est mis en avant pour le bien du titre en lui-même. Je pense à Dante's Inferno où on a le plaisir de découvrir une des plus jolis poitrines du jeux vidéo. En plus, la nana se fait empaler par un superbe glaive, le sous-entendu sexuel n'est pas du tout mis en avant hein : "tiens prend ça par derrière espèce de petite nymphomane, cela donnera un prétexte au héros pour dézinguer tout le monde après" dit le vilain en ricanant de manière satanique. Bref, les jeux vidéo, ce n'est pas toujours de l'allumage ou du titillement de jeunes puceaux, c'est aussi parfois du réalisme cru. Au moyen age, les hommes étaient de vrais gros pervers sans limite, surtout les ordures, qui profitaient des pillages de village pour se taper les vierges du coin. D'une pierre deux couilles comme on dit.

Désolé, je n'ai pas eu le temps d'enlever ma tunique complètement avant de mourir...

Les héros, les vrais, ceux qui ont de gros corones, ceux qui partent la fleur au fusil pour péter la gueule à des monstres énormes, parfois ils ont le droit à un peu de plaisir. Dans les Fable, on peut fonder une famille, ou faire du sexe libre avec capote. On peut également fonder plusieurs foyers, mais attention à ne pas laisser nos femmes se rencontrer. Korganor en a eu la douloureuse expérience, il a été dans l'obligation de supprimer des témoins gênants... Mais dans The Witcher 2, les moments de plaisir sont de hautes qualités, limite les phases de jeu sont barbantes, on attend avec impatience la prochaine cut-scene classé X. J'avoue, moi et les RPG cela fait deux, alors un peu de plaisir visuel... je ne vais pas cracher dessus non??

Poitrine certifiée 100% virtuelle

Il y a des héros moins glorieux qui se font plaisir pour le fun. Dans les GTA, la prostitution n'est pas un sujet tabou. Heureusement pour les petits jeunes qui n'ont pas lu le PEGI 18 sur la boite avant de jouer, ces séquences sont seulement sous-entendues, avec au mieux un écran noir et des bruits suspects. Mais dans GTA San Andreas, un petit mod, appelé Hot Coffee, enlevait le "noir" en question. Et ben le petit CJ se fait plaisir, non d'une pipe en bois. Et vas-y que je fais un concours olympique de galipettes, et puis tant qu'on y est, une analyse buccale des parties intimes est bonne pour la santé. Beurk c'est dégueulasse, les... murs de la chambre ne sont pas propres, on ne peut pas profiter d'un décor haut de gamme. Blague à part, des associations ont gueulé un max, Rockstar a été choqué, enfin dans les communiqués de presse du moins, et puis au final, cela a permis au petit vicieux d'acheter le jeu sur PC.

Le plus choquant dans cette image, c'est l'affiche avec un certain Chuck Schwartz...

Les femmes sont toujours mis en avant pour allumer le joueur fragile devant sa télé, manette en main, au lieu de découvrir la vraie vie sans polygone. Le pauvre, il faut bien lui remonter le moral. Heureusement dans Saints Row : The Third, on leur apprend l'existence de poupées gonflables, ou même de godemichet. On ne sait jamais, comme dirait Stéphane Plaza : "les goûts et les couleurs...". Vas-y mon garçon, lâche ta manette, et va vivre ta vie. Si t'es pas doué pour parler, il y a des modèles de poupées super confortables mec ! Mention spéciale à l'arme "gode géant" qui permet de faire très mal aux macs du coin. Défendons la veuve et la pute du coin !!

Un, deux, trois, soleil ! Oups j'ai bougé !

On peut comprendre que les femmes se sentent lésées, elles n'ont pas la chance de voir de beaux mecs se balader la quéquette à l'air pour détendre l’héroïne de leur jeu favori. Non, les personnages féminins principaux sont le plus souvent des bombes sexuelles, qui ne trouvent jamais l'amour, car bon, elles sont trop timides... Et puis, la vie c'est compliquée, blablablabla... Lara Croft a limite passé plus de temps sur des fonds d'écran coquins, ou dans des mods PC où des petits malins s'amusaient à la foutre à poil, plutôt qu'à vraiment amuser le joueur avec des jeux réussis. Non, car bon, à part le début de la franchise, le reste c'était quand même bien pourri...

Vous savez, ce n'est pas facile d'être bien foutu, surtout pour escalader des rochers

Dans Catherine, la femme est mise en avant pour mettre notre héros dans des situations embarrassantes, et même complètement barrées d'ailleurs. De temps en temps, on verra de l'Hentaï soft qui montrera que l'amour peut tuer. Franchement, enlevez ces séquences du titre, et on se retrouve devant une belle merdouille bien relou qui aurait dû rester dans son pays d'origine, spécialiste de jeux au concept étrange : nippon ni mauvais, mais presque.

Beurk, c'est vraiment trop amer comme goût...

Heureusement, notre personnage pervers ultime est là pour montrer au monde qu'on peut aimer le cul et être.... drôle ? Looser ? Débile ?? Riche ??? Mais de qui je peux bien parler... mais de Leisure Suit Harry bien sûr. Le seul type qui se ballade avec un déguisement de tronc d'arbre pour montrer au monde entier qu'il en a une grosse. Quel homme, quel modèle pour notre société moderne. Et puis, quel plaisir de retrouver autant de jolies pépés avec un QI proche du néant, juste là pour embellir la vitrine. Les calendriers Pirelli et Aubade, pfff... petits joueurs !

Mon surnom c'est Inès, j'aime tes fesses

Vous l'aurez sans doute compris, les jeux vidéo, c'est quand même pas mal axé sur le cul. Même quand on se croit pénard devant un Need For Speed pour faire le foufou en bagnoles, on nous balance des petits nanas bien roulées en shorty qui roulent des mécaniques pour nous perturber avant le départ. On n'est jamais tranquille c'est incroyable. Les féministes se sentent rejetés dans les jeux, car les éditeurs, les développeurs, l'industrie en général, mettent souvent la femme en avant comme un objet sexuel vendeur. Oui, sans doute, mais mesdames, mettez-vous à la place du joueurs lambda au masculin qui n'a rien demandé, et puis, qui d'un coup, se retrouve avec la trique dans son salon, sans aucune possibilité de se détendre d'une autre manière qu'en lâchant la manette. Hein !!!! Imaginez comment ce pauvre joueur se sentira seul au monde !!! C'est ça la vraie vengeance des femmes. Je suis sûr que ce sont des hauts placées au féminin qui ont mis autant de scènes coquines dans les RPG et les GTA-like, pour se venger des hommes faibles et manipulables. D'ailleurs cela explique sans doute pourquoi il y a autant de Babes dans les salons de jeux vidéo. Pourtant.... il y a de quoi occuper les joueurs pendant l'E3, alors bordel, pourquoi nous distraire avec des Babes ????

Saints Row 4 : Car wash

Heureusement, on peut rester entre hommes, pour faire la guerre à Call of Duty, ou taper dans la balle à FIFA pour ensuite profiter de la chaleur humaine des vestiaires. Il en faut pour tous les goûts, c'est toujours Stéphane Plaza qui nous le dit sur M6. En attendant les enfants, restez sur Mario ou Rayman. Restez innocents un maximum de temps, car vous le saurez tôt ou tard malheureusement : un joueur est souvent frustré. Et les gens vous traiterons de pervers... Quel monde de merde... Tiens je vais matter Nip Tuck tout en mimant les séquences de cul sur Les Sims, ça va me détendre...