Il pleut des pixels depuis un bon moment sur le monde des JV. Il faut dire que c’est tellement long et casse-gueule de faire de la 3D ou même de jolis dessins en 2D que la plupart des studios indé prennent un kit de dév de la SNES et se lance dans le jeu vidéo. Ici, nous avons un nouveau venu dans la pixel family : Sparklite.
Dans le monde Geodia, ce n’est pas folichon : la pollution rend les animaux fous et un bad guy local fout le bordel avec ses machines et pollue encore plus. C’est la merde mais bon gré mal gré, vous voilà en quête pour lui casser la gueule. Sauf que votre vaisseau se crashe et que votre pote robot se fait capturer comme un gros loser. L’histoire est assez direct et c’est l’occasion de se balader à travers Geodia pour contrecarrer les plans du méchants. Rien de surprenant outre mesure et tout ce joue sur le ton du jeu qui a un certain second degré.
Visuellement, c’est du pixel mais en mode « hommage » aux jeux d’antan. Du coup, c’est plutôt chouette, cela ne tombe pas dans la caricature et l’action demeure lisible. Côté gameplay, le côté hommage, je l’ai pris dans la gueule car Sparklite ne joue pas le côté balade facile. J’ai reconnu ce qui faisait le sel des vieux Zelda avec mes coups de marteau et mes objets mais j’ai également reconnu le côté sans pitié du jeu. Heureusement, à force de mourir, j’ai également accumulé quelques « pièces » pour améliorer mon personnage est être un peu moins mauvais. Moins impatient également car au lieu de bourriner bêtement, j’ai appris à éviter les ennemis et à reconnaître leurs attaques.
Sparklite est donc un petit jeu sympa qui fait le taf. Je ne vais pas en rêver la nuit mais j’ai passé un bon moment et c’est bien le principal.