Plongée dans l’univers loufoque et nostalgique de 3 Minutes to Midnight, ce point-and-click mêle mystères absurdes et ambiance rétro des années 1940. Dès les premières minutes, l’esthétique visuelle frappe par son style 2D minutieux, avec des décors peints à la main et une palette de couleurs vives qui évoquent les classiques du genre. L’humour est omniprésent, oscillant entre blagues absurdes et clins d’œil au patrimoine des jeux d’aventure, bien qu’il puisse paraître parfois un peu forcé.
Le jeu se distingue par des dialogues denses et des puzzles variés. Certains défis brillent par leur originalité et leur lien avec l’histoire, mais d’autres souffrent d’une logique trop obscure, ce qui peut casser le rythme. Cette volonté de complexité pourra plaire à ceux appréciant la réflexion, mais elle risque aussi d’en frustrer certains. La bande-son, bien que bien réalisée, manque parfois d’impact dans les moments clés, mais le doublage des personnages ajoute une dose d’immersion bienvenue.
Le scénario, un mélange de conspirations, d’extraterrestres et de mystères locaux, regorge de potentiel mais peine à trouver un rythme cohérent. Certains moments narratifs s’éternisent ou se perdent dans des détails superflus. La protagoniste, Betty Anderson, parvient néanmoins à captiver grâce à une personnalité décalée et dynamique.
Sur Xbox, la prise en main est fluide, grâce à une adaptation intuitive des contrôles au gamepad. Cependant, le manque d’optimisation technique, notamment avec quelques ralentissements occasionnels, peut entacher l’expérience. Au final, c’était un chouette moment que j’ai passé à cliquer ici et là. D’ailleurs, j’y ai joué juste après Les Chevaliers de Baphomet, et je ne suis toujours pas en overdose de Point’n click, c’est pour vous dire.