Dans Akimbot, on incarne Exe (comme fichier exécutable), un robot mercenaire un peu bougon, accompagné de son acolyte d’infortune bavard Shipset. Ensemble, ils doivent échapper à une mafia célesto-cosmique (encore eux…) et sauver l’univers d’un méchant pas très bienveillant nommé Evilware.
Notre mission ? Empêcher Evilware de mettre la main sur l’Artéfact, une relique surpuissante capable de tout détruire. Rien que ça !
Le jeu démarre en douceur avec des combats au corps-à-corps, des doubles sauts et des dashs. Mais ne vous inquiétez pas, les choses sérieuses commencent rapidement avec l’arrivée des armes à feu. Les niveaux sont linéaires, mais chaque étape se renouvelle suffisamment pour ne pas se lasser et la difficulté augmente progressivement. D’ailleurs le jeu propose un bon challenge en difficulté maximale. La gestion des armes et de leur customisation via l’achat d’amélioration est simple et efficace. Les mouvements d’Exe sont faciles à appréhender tout en offrant une palette assez complète pour bien s’amuser. Akimbot et sa petite dizaine d’heure de jeu offre une expérience intéressante pour les amateurs du genre.
Attention cependant, Akimbot n’est pas sans défauts. Quelques bugs et des ralentissements sur certaines explosions qui ne sont pourtant pas si incroyables que ça pour mettre à mal les 12 Tflops. Autre chose, si vous n’avez pas une TV avec le VRR / Freesync, des problèmes de vsync (image qui se déchire sur la longueur) sont fréquents. Le rendu global de l’image est assez flou, on a l’impression de ne pas tourner avec une résolution très élevée et c’est vraiment regrettable car la DA est agréable.
En résumé, Akimbot est un hommage vibrant aux classiques de l’action-plateforme, avec une touche de modernité et beaucoup d’humour. Dommage que la technique soit un peu en retrait car le jeu ne manque pas de grand chose pour être chaudement recommandé à tous.