Alchemist: The Potion Monger m’inquiétait un peu car des jeux d’alchimiste, j’en ai fait et mine de rien, je reste traumatisé par l’un des pires : Alchemist Simulator (ici pour le trauma). Et puis, là, j’ai le droit à un pitch 5 étoiles de Riggs : « un rpg où tu te prend pour Harry Potter qui vend des potions à des animaux qui marchent debout. Tout un programme ! ». Je me dis que Riggsou, il a encore touché à la poudre magique puis je vois l’image du jeu… Bon, je me lance.
Nous incarnons un animal anthropomorphique qui est alchimiste et qui reprend une vieille bicoque vide en compagnie de son animal. Oui, vous pouvez être un chat sur sur deux pattes avec un chien ! Divers animaux pour divers bonus : vie, vitesse, négoce, que l’on soit un ours, un chat, un renard ou un porc, ça change la donne avant de se lancer. Car nous aurons des quêtes, une ville où écouler nos potions et faire des rencontres… Enfin, tout cela serait sûrement très intéressant si…
Si nous avions pas, pour commencer, un moteur qui bave encore plus que Jingoro devant un calendrier de pompiers. Du trait grossier, modélisé sous Paint qui ne donne pas envie. Et c’est sans compter sur les musiques aussi insipides que de manger du papier. Ajoutons à cela une caméra qui donnerait la gerbe à un marin chevronné et un gameplay précis comme une fin de soirée arrosée, et vous avez le pompon ! Enfin, presque car il reste les combats d’une pauvreté absolu où même protégé, c’est comme si nous ne faisions rien et où l’impression de taper dans le vide est bien trop présente.
Difficile dès lors de se plonger dans Alchemist: The Potion Monger qui voudrait, via un menu alambiqué, nous faire faire des potions. Malheureusement, la magie n’opère pas et cela est lié à la qualité des ingrédients !