Encore un test, encore un de la part du célèbre président du club de foot XoN FC, j’ai nommé Riggs Junior. Aujourd’hui, je m’attaque à Atomfall, un jeu de survie à la première personne où le joueur est plongé dans un monde presque apocalyptique. Encore un jeu où le nucléaire a fait des ravages ? Encore un navet ? Et bien parlons-en maintenant !
Dès l’introduction, nous sommes plongés dans le mystère, dans une atmosphère qui ne nous met pas en confiance. Nous nous réveillons dans une sorte d’entrepôt avec en premier contact, un scientifique en blouse jaune qui est gravement blessé. C’est parti pour aider une personne dans le besoin et suivre une aventure qui s’annonce palpitante. Visuellement, sur Series S, le jeu est plutôt joli bien qu’il soit pas très fluide à certain moment. Ce que j’apprécié le plus dans Atomfall, c’est bien aussi bien l’horizontalité que la verticalité des décors. Le joueur peut aussi bien se trouver dans une grotte qui descend, que dans une église ou un énorme complexe scientifique sur plusieurs étages. Evidemment, tout n’est pas exploitable dans ces lieux, loin de là, mais l’immersion du joueur passe par des décors cohérents, tous aussi intéressants les uns que les autres.
Pour la partie gameplay, c’est très classique, voire un peu trop finalement. Il y a une partie exploration avec des items à trouver (munitions, tissu ou consommables) avec un artisanat qui permet de fabriquer des objets à partir de ceux qui sont dans votre inventaire. Je n’ai pas trouvé cette fonctionnalité indispensable, peut-être qu’elle n’est pas bien mise en avant. Au niveau des combats, on peut se battre aussi bien avec des haches, des armes à feu ou autres, contre différents types d’ennemis mais les combats sont trop « rigides », cela donne vite mal à la tête. Nous sommes dotés d’un détecteur à métaux pour découvrir des petits trésors enfouis. Des coffres sont à déverrouiller pendant et en dehors des quêtes, au joueur de trouver la bonne clé. Atomfall a un gameplay classique mais efficace tout de même. Mais il aurait été meilleur avec une plus grande prise de risque !
Et l’histoire dans tout ça ? L’atmosphère est … entrainante. J’ai eu un peu de mal à accrocher au début. Ce n’est pas un genre que j’apprécie particulièrement, surtout dans un contexte apocalyptique – robot – nucléaire. Beaucoup d’endroits vous seront hostiles, certains contrôlés par une secte occulte, d’autres par des militaires et des robots. Il faudra à la fois bien magner le combat à distance et au corps-à-corps et surtout vos paroles ! Et oui, il y a une légère dimension RPG avec des choix et des questions à faire, des rencontres qui seront positives ou négatives selon votre style de jeu. Mais le tout reste quand-même linéaire. Il y a pas mal de quêtes secondaires, donc il vous faudra passer un peu de temps pour explorer les contrées de cette région britannique où l’inhospitalité et le mystère règnent.
Atomfall sort aujourd’hui sur Xbox Series. Si vous aimez les mystères, l’exploration et les robots, alors il est fait pour vous. Certains éléments sont géniaux, comme la richesse des décors (notamment intérieurs). Mais d’autres le sont moins, comme son gameplay.
