Encore une petite simulation qui m’est parvenue, mais cette fois, elle promet d’être un peu moins fun que ce que j’ai pu tester ces derniers mois. En effet, dans Autopsy Simulator, on va carrément ouvrir des cages thoraciques pour comprendre les causes de décès et ainsi aider à résoudre des enquêtes… mais pas seulement.
Vous incarnez Jack Hanman, un légiste dans la petite ville de Petesville. Sans grande surprise, votre mission consistera à effectuer des autopsies afin de déterminer la cause du décès des personnes étendues sur votre table.

Pour cela, vous disposerez d’une panoplie d’outils : scalpels, scies, lampes UV, et bien d’autres instruments parfaits pour découper de la bidoche comme il se doit.
Un petit tutoriel vous aidera à comprendre les mécaniques du jeu. Cependant, même une fois le tuto terminé, vous continuerez à être guidé tout au long de l’aventure. Vous n’aurez donc pas une totale liberté dans vos opérations. Pour les personnes sensibles à la nudité, il est possible d’activer une censure afin de jouer sans voir les organes génitaux ou la poitrine des cadavres.
Avant chaque opération, vous devrez enfiler votre magnifique tablier, mettre vos gants, lire et remplir le dossier du défunt, prendre en photo les différentes lésions, prélever des échantillons que vous devrez analyser dans une centrifugeuse (préalablement calibrée, bien sûr), et ensuite… place au plus gore : la découpe. Dit comme ça, on pourrait se croire dans un film de psychopathe — et honnêtement, ce n’est pas totalement faux. Les différentes actions sont présentées sous forme de mini-jeux simples : tracer une incision, couper des organes, etc. Enfin, une fois toutes les étapes réalisées, vous devrez poser un diagnostic final et déterminer la cause du décès.
Mais derrière cette partie « simulation » se cache une petite histoire de fond liée à votre personnage. Un an auparavant, Jack a perdu sa femme Kate. Depuis, il sombre dans la dépression, se gave de médicaments, et c’est au fil des autopsies qu’il va commencer à découvrir des éléments troublants qui vont bouleverser sa petite vie bien morne. La seule vraie déception selon moi, c’est la fin des 5 chapitres (comptez environ 6h de jeu), qui nous laisse clairement sur notre faim.
Techniquement, le jeu est plutôt bien modélisé, surtout en ce qui concerne le corps humain, qui est représenté avec un certain souci du détail. L’effet un peu crade lorsqu’on sort un organe est bien rendu, et même si on n’atteint pas un niveau de gore extrême, on s’en rapproche. Cela dit, rien d’horrifiant non plus, malgré une ambiance pesante.
L’ambiance sonore colle parfaitement à l’atmosphère du jeu : des sons stridents, un silence pesant… au bout de quelques heures, on pourrait presque devenir fou comme Jack.
En résumé, pour les fans d’anatomie ou les futurs légistes, Autopsy Simulator pourrait vraiment valoir le détour. Avec une ambiance lourde, du sang et des organes à profusion, il parvient à mêler simulation et intrigue, et malgré la redondance des autopsies, on reste accroché jusqu’au bout.