Test de Big Helmet Heroes – Le coup du chapeau 

Quand on lance pour la première fois Big Helmet Heroes, ce qui frappe tout de suite, c’est la beauté de l’environnement… Exalted Studio et Dear Villagers, nous en foutent plein les mirettes avec un Unreal Ungine 5 bien maitrisé et qui donne une “patte” au jeu. 

Le Minotaure… et ce n’est pas Théo
La princesse à sauver

On est face à un beat’em up 3D des plus classiques, jouable à 2. Un bouton attaque faible, lourde, dash, des combos simples… rien de révolutionnaire. L’histoire est, elle aussi, des plus basique… bla bla bla chevaliers, bla bla princesse, bla bla sauver, mais un twist, vous montrera que tout n’est pas noir ou tout blanc. 

C’est beau… digne des 1001 nuits

Les héros ont une place importante dans le jeu ! C’est l’attrait principal du titre. Vous commencez le niveau avec 2 héros qui symbolisent vos vies. Vous pouvez switcher à tout moment pour qu’ils regagnent de la vie à la manière d’un Marvel Vs Capcom. L’intérêt du jeu est d’arpenter les niveaux et de trouver ces fameux “Heroes” car ils sont tous différents avec des capacités et un Special différent. Des compétences d’allonges, d’armes qui renouvellent le gameplay. Sachant que ces fameux heroes sont plus déjantés les une que les autres, vous n’aurez de cesse de les dénicher seul ou avec celui qui partage votre canapé. 

Séquence de shoot

Je parlais précédemment de Special, plus vous réaliserez de combos, plus cette jauge de « Special » montera rapidement et ces Specials sont des plus loufoques : du rayon exterminateur, au géant en passant par une traversée de moutons à l’écran. Tout est déjanté dans ce jeu et donne une vraie bouffée de fraîcheur au genre. Au gré de vos pérégrinations, vous serez amené à ramasser moult armes débiles, de la poêle à frire, en passant par la tapette à mouche électrique, de bombes diverses et variées, à la classique arbalète. 

Bug non bloquant… tout cela sera surement patché

Vous allez de surprises en surprises. C’est cela qui donne une vraie saveur au jeu… des environnements sans cesse renouvelés : l’Égypte, l’Écosse, le sempiternel niveau de glace, l’Olympe et même une guitare électrique ! Tout est humour, tout est pour le fun et le plaisir du joueur. Ça se voit, ça se ressent. Le studio s’est fait plaisir en essayant de nous faire plaisir, tout au long des 20 niveaux. 

A 2, vous pourrez surement vous la jouer Jimmy & Drix

La musique n’est pas en reste avec des thèmes qui collent très bien aux environnements traversés. Avec une mention spéciale à la reprise de Tri Martolod d’Alan Stivell et le premier qui me dit que c’est Nolwenn Leroy, je l’empêche de s’asseoir pendant 6 mois !  

En solitaire, comme toujours : le bonheur est au creux de la main

Certes, le jeu n’est pas exempt de bugs bloquants, vous obligeant à relancer le niveau. Ils seront surement patchés par la suite tel que des scripts qui ne se lancent pas lors de la découverte d’un nouveau héros ou d’un switch mais rien de grave. Le jeu est un bon divertissement, rempli d’humour, un dépaysement. Est-ce un grand beat’em all à l’égal d’un Turtles in Time ? Non ! Mais c’est un jeu dépaysant, marrant, jouable à 2 et qui rempli plus que bien son cahier des charges. Est-ce que ce n’est pas cela le bonheur ? Le bonheur ne s’apprend pas ! Mais quand on pose tous les éléments afin de l’obtenir, on le touche du doigt. 

J’avais failli oublier !