Lucid Dream Studio est un nom qu’il faudra, peut être retenir… D’un postulat de base de Metroidvania, ils arrivent à surprendre le joueur de la bonne façon. Mais commençons par le commencement : dans Biomorph, vous incarnez Harlo… non pas le dinosaure de Disney, mais un animal, sorte de chat ninja qui est amnésique. Il est accompagné de 2 esprits : Eny et Zeki qui constituent ses bras. Dans un univers légèrement post-apo, vous vous êtes fait enlever par des extra-terrestres et ils ont fait des expériences sur vous. Vous arrivez à vous échapper et vous débarquez à Brightmore, une bourgade peuplée de parias, qui cherchent à se rebeller du joug de ces extra-terrestres. Votre quête de vengeance et de récupération de vos souvenirs commence !

Dès le début, vous êtes interloqué par les graphismes qui, loin du pixel art, est tout en animation et la musique qui vous plonge dans une certaine mélancolie. On ressent toute la tristesse de ce monde avec ce décorum et sa palette de couleurs très “passées” avec des bleus, des ocres… une ambiance par certains cotés se rapprochent d’un monde cyberpunk.
On prend tout de suite ses marques. Ce n’est pas le jeu qui va révolutionner le metroidvania mais l’enrichir de multiples systèmes de jeu. Dans un Metroidvania, notre héros va enchainer les tableaux, acquérir de nouveaux pouvoirs et faire des allers-retours afin de débloquer l’intégralité de la map et accéder au boss final qui lui permettra de mettre fin à son odyssée.
Ici, c’est pareil, mais si notre héros va gagner des pouvoirs, ce n’est pas la seule chose qui lui permettra de franchir les embuches sur sa route. Vous trouverez des puces électroniques qui lui permettront de faire tout ça, mais aussi des ennemis.
Dans le titre Biomorph, il y a Morph ! Et notre Harlo va pouvoir se métamorphoser en ennemis. Lorsque vous rencontre un ennemi après l’avoir battu, vous pouvez prendre son apparence et ses aptitudes. Ce qui permettra à la foi de passer les éléments bloquants votre progression, mais aussi les boss.
Biomorph est une quête ininterrompue de puissance. Comme dit précédemment, Harlo gagne des pouvoirs et la possibilité de se transformer en ennemi, mais à chaque “absorption” d’un type d’ennemis, les caractéristiques lorsque vous vous morphez en lui, gagne en puissance ! Ce qui empêche une certaine monotonie du gameplay inhérent au genre.
Le titre propose des biomes assez différents pour ne pas lasser le joueur. Des pouvoirs assez sympas comme le fait d’avoir la possibilité de se transformer en électricité et de passer par les lignes électriques. Une fois de plus, Biomorph, ce n’est pas que cela. Une flopée de quêtes annexes vous permettra de reconstruire la ville de Brightmore afin de s’impliquer encore un peu plus, du côté des résistants. Harlo évolue, gagne en puissance de plus, ce n’est pas que lui, c’est aussi la ville, le monde qui change et devient plus fort, plus riche, plus étoffé.
Biomorph prend aussi le système à la mode en ce moment de Darksoulisation avec le fait que : lorsque vous mourrez vous devez revenir à l’endroit de votre mort afin de récupérer votre monnaie, in game fort heureusement le jeu vous permet de supprimer ceci avec une option d’accessibilité. Avec un jeu intégralement en français, une durée de vie d’une 20aines d’heures… on ne peut être que satisfait par ce jeu. Il remplit amplement son office et apporte son lot de nouveautés. Une bonne petite découverte qui, si vous aimez le genre, vous proposera un challenge et une bonne occupation. Espérons que le studio et son jeu gagneront en notoriété afin qu’il poursuive sur sa lancée et continue à nous proposer leur vision de type de jeu, maintes fois éculés