Blankspace de Penguin Pop Games LLC, un petit jeu qui a rendu notre Riggs dubitatif quant au concept puisqu’il a dit : « un visual novel, il parait qu’il y a des énigmes, mais j’y crois pas ». Il faut dire que le nombre de fois où je parle de visual novel où je mets mode auto et je regarde bêtement l’écran en découvrant l’histoire autant que débloquant tous les succès… On en compte à la pelle et j’en ai même un à écrire prochainement. Alors où se situe Blankspace parmi les visual novels.
Vous vous réveillez dans une pièce genre bureau de prof avec pour seule compagnie une ravissante jeune femme. Jusque là, ça ressemble à n’importe quelle soirée étudiante de Zayow sauf qu’ici, il y a un mystère à résoudre et qu’il faudra s’échapper de la pièce. Peut-on faire confiance à notre nouvelle amie ? Pourquoi comment où ça ? Bref, Blankspace distille ses effets et d’ailleurs, c’est l’un des rares visual novel où j’ai plutôt ralenti le texte car des indices ou des aides se cachaient ici ou là.
Bon point pour l’ambiance et le mystère ! Pour la technique, les dessins sont agréables et on nous donne des décors épurés mais fonctionnels qui font le job car ils collent bien à l’ambiance du titre. Je suis plus circonspect sur le gameplay. La partie dialogue est classique et à la limite, rien à redire. La partie puzzle, qui va occuper finalement le gros de votre temps sera plus pénible. Précision de notre flèche, souplesse et instinctivité des menus aux abonnés absents… Combiner deux objets ou même en utiliser un, sera une tannée. Ajouter à cela des énigmes qui sont inégales dans leurs difficultés avec un lot « coup de bol » parfois surprenant. Je sais que je ne suis pas le pro des énigmes mais là…
Blankspace souffle le chaud et le froid. Il est agréable à regarder et on veut connaître le fin mot de l’histoire. D’un autre côté, la rejouabilité est limitée, les énigmes inégales et la maniabilité laissent un peu à désirer. Un petit visual novel qui tient plus du jeu d’énigme que de l’histoire à choix multiples.
