Bleak Faith par PERP GAMES, c’est l’histoire d’un jeu qui a passé un peu de temps en bêta ou en alpha test mais qui a continué son bonhomme de chemin jusqu’à atteindre notre belle Xbox. Bleak Faith est un Souls like donc ce faire une place dans ce genre, ce n’est pas facile quand on voit que le DLC d’Elden Ring est sorti il n’y a pas longtemps et que le genre a également la vie belle grâce au Pass avec des Lies of P et autre Flintlock pour notre plus grande joie. Alors que vaut Bleak Faith en attendant l’arrivée d’un Roi Singe qui voudrait se placer en embuscade !
On est l’un des « oubliés » et on va devoir se battre dans l’omni-structure pour sauver l’humanité. Quand je découvre ça, je me dis que les dév’ sont fans de Jodorowski et on dirait le langage dans une de ses BD genre Meta-Barons contre les Techno… Bref. On a un lore avec un brin de futurisme, de SF et de médiéval. On est un peu dans le souls Techno-Féodal-Futuriste et j’entends presque la voix de notre Christophe préféré. Mais Bleak Faith n’est pas là pour rire et on peut dire que l’univers et l’exploration sont aussi intriguant que sympa. On commence donc par découvrir notre gueule de steak haché et on débarque très vite dans un monde peuplé de truc géant qui fond flipper !
Il faut dire que ce qui est sympa, c’est de voir le monde vivre avec des créatures qui se bouffent la gueule sans notre aide. Cela rappelle des passages dans Elden Ring quand certaines troupes se rencontrent ou encore un bon vieux Monster Hunter. Même si souvent, on ne va pas se mentir, le monde entier veut votre mort (ou presque à un ou deux PNJ près). Pratique également si vous voulez finir une bestiole blessée ou juste la dépouiller mais comme je l’ai dit, il faudra se sortir les doigts !
Car il est aussi question de vos propres combats et Bleak Faith est dans la tradition des Souls avec roulade et autre parade. Le verrouillage est enfin là pour ceux qui avaient jouer au jeu au tout début de la vie de Bleak Faith et si la caméra peut rendre un combat fufu la moquette si l’ennemi est agile, l’absence a également ses travers comme le fait d’être à la rue dans certains duels. Mais c’est un choix qui a ses avantages et ses inconvénients et personnellement, dans les duels, dans Bleak Faith, ça tourne bien et on est vraiment dans le classique de chez classique pour la maniabilité et cela me fait toujours rire de voir mon perso essoufflé après trois coups ! Je comprends mieux la déculottée que l’on prend au début du jeu.
Mais j’ai le choix qui importe, celui de la classe avec le système d’armure et d’armes que je ramasse au fil de mon aventure. On débutera avec un guerrier classique pour se faire la main mais après une petite heure, vous aurez le minimum syndical avec une armure légère et une armure lourde en plus. En prime, quelques armes viendront égayer la galerie comme une grosse épée ou une hallebarde comme je les aime temps. Même si je dois avouer que contre les boss, j’ai préféré opter pour une arme à une main et un bouclier car un bon Korganor se doit de protéger sa couenne surtout quand il ne peut pas se planquer derrière Riggs ou Shinzay !
Après, si Bleak Faith est classique pour sa maniabilité, je ne peux pas dire que cela soit la folie technique. Pâle, un brin fade, texture un peu à la rue, Bleak Faith ne vient pas me lustrer l’armure et les rétines. Idem pour les musiques qui sont presque insignifiantes. D’ailleurs, si l’on veut tenter de la grimpette sauvage dans les décors, on sent que le jeu vous fait de drôles blagues et qu’ils n’aiment pas trop que l’on tente des trucs fufu la moquette. Il faut dire qu’il propose déjà son lot de chemin et de boss secondaires et c’est sympathique en soi. L’exploration est d’ailleurs souvent récompensée par des armes ou armures sympa.
Bleak Faith n’est pas un jeu qui va changer le game mais il a un certain charme qui rappellera à certains comme Jingoro, des flirts de vacances qui malgré ses imperfections avait une petite odeur de sable fin et d’insouciance.