Quand Mary Brightstone, journaliste intrépide, débarque dans une petite ville à l’ambiance aussi accueillante qu’un film d’horreur des années 80, elle s’embarque dans une enquête qui promet du mystère, des énigmes, et surtout beaucoup de clics sur des objets improbables. Armée d’un curseur et d’un carnet, elle devra affronter des scènes d’objets cachés, des mini-jeux classiques et des habitants plus inquiétants qu’un clown dans une ruelle sombre. Mais cette aventure tient-elle vraiment ses promesses ?
Côté graphismes, le jeu ne brille pas par sa modernité. Les décors sont ternes et les cinématiques ont une allure pixelisée qui pourrait presque passer pour un hommage rétro… si c’était volontaire. Globalement, il y a très peu d’animations sauf lorsqu’il y a une action particulière comme découper du papier peint dans une chambre d’hôtel. Bref, niveau animation, on reste sur du strict minimum syndical.
Le gameplay est aussi classique qu’une tasse de thé à 17h : on déplace un curseur, on clique, et parfois on réfléchit (mais pas trop). Les scènes d’objets cachés permettent un peu de flexibilité grâce à une aide bien utile pour les moments de désespoir, ou bien la technique éprouvée du spam de clics. Les énigmes, elles, rappellent d’autres jeux du genre : ni innovantes, ni frustrantes, elles font le job.
Les musiques et les bruitages s’alignent sur l’ambiance générale : passables mais vite oubliables. Quant aux doublages en anglais, ils oscillent entre l’amateurisme charmant et le « pourquoi ont-ils fait ça ? ». Heureusement, la traduction en français sauve la mise pour la compréhension, mais elle ne fait pas de miracles côté immersion.
Pour les amateurs de challenge, le jeu propose trois niveaux de difficulté. En pratique, cela ajuste surtout la vitesse à laquelle l’aide se recharge, parfait pour varier un peu les plaisirs sans révolutionner l’expérience.
En conclusion, Brightstone Mysteries: The Others ressemble à ces titres d’aventure typiques que l’on croise régulièrement dans le catalogue d’Artifex Mundi ou Ocean Media. Pas inoubliable, mais pas non plus catastrophique. Si vous êtes un inconditionnel du genre ou en quête d’un jeu d’objets cachés sans prise de tête, il fera l’affaire. Pour les autres, mieux vaut chercher ailleurs.